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Création 9 septembre 2022 – Durée : 60 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Interprètes  Claude Brumachon, Estelle Carleton, Steven Chotard, Elisabetta Gareri, Franklin Jones Da Silva Santos, Alexis Lemoine
Costumes Jacqueline Brochet
Musiques Phil Glass, Moulinié, Handel, William Byrd, Marin Marais, Henry Purcell, Vivaldi, Lambert …
Avec le concours du CCN-nouvelle Aquitaine Pyrénées Atlantique – Thierry Malandain/ Accueil studio

Les Élucubrations de Toinette

Molière l'extravagant

Pour  Les Élucubrations de Toinette, nous puiserons dans l’extravagante création Histoire d’Argan le visionnaire, une pièce tout public créée pour la scène. Destinée à être représentée dans un théâtre, à l’italienne ! écrin fermé et dédié, c’était en 2007. Pour cette nouvelle version nous danserons à l’air libre. L’Histoire Argan puisait son sens dans l’univers turbulent de Molière, ses œuvres et sa vie mêlées, emmêlées ; une grande armoire aux cinq saveurs du monde et des personnages pêle-mêle de Jean-Baptiste Poquelin.
Les Élucubrations de Toinette se présente comme la suite de cette histoire, une recréation, directement inspirée de l’œuvre de 2007, des scènes et des tableaux chorégraphiques existants. Les costumes et la musique reprendront vie avec les nouveaux gestes inventés. L’Illustre théâtre n’a jamais cessé de nous fasciner, le théâtre et la danse sont fait pour être inventés et réinventés. Cette version sera décalée, sous le regard amusé de Toinette. L’irrésistible servante du Malade imaginaire, femme universelle, désopilante et dynamique qui énergise, sous des noms multiples et fantasques l’œuvre de Molière. On pense à Zerbinette à l’évidence.
Laissons-nous bercer dans le courant impétueux de cette chorégraphie pour inventer les autres personnages qui s’inviteront dans la danse.

Claude Brumachon

Représentation(s)

Les Élucubrations de Toinette

> Toutes les dates


Festival Urbaka – Limoges en juin 2024


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création à La Ferme de Villefavard (87)
19 novembre 2017
Durée : 45 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Musique Béla Bartok, Paul Ben-Haim, Musique Klezmer
Lumières Jean-Christophe Goguet
Interprètes Danseurs Benjamin Lamarche ou Aurélien Bebnarek et Arthur Orblin
Musicien (alto) Byron Wallis
coproduction JM France, ass. Sous la peau
Accueil Studio CCN de Nantes-Ambra Senatore
Résidence création La Métairie des Arts (19)
Compagnonnage la Ferme de Villefavard (87)

 

La Forêt traversée

création JMF-Jeune public

Une danse en forme de conte : La légende de trois sans toit. Trois êtres unis pour rester humains. Trois âges au croisement des chemins, trois vagabonds. L’un jeune, innocent, maladroit, l’autre, âgé, passeur, le troisième musicien. Ils dansent. Se découvrir, tour à tour démonstratifs, sensibles, virevoltants, intenses. L’un danse l’énergie, le lâcher-prise, la générosité, l’autre la maîtrise et la lenteur, le troisième enchante le trio.

Je les vois, comme photographiés dans un moment précis sur leur route.

Une pièce de 45 minutes faite d’échanges, de virtuosité, de douceur parfois et d’écoute. Il faut pour cette pièce trois interprètes singuliers. Suspense et fulgurance, tel l’animal croisé sur le bord du chemin. Le violoniste, respire avec leurs doutes et leurs élans.
– – –
L’immense forêt de nos mémoires mêlée à celle de nos imaginaires, la forêt de nos rêves et celles des légendes. Il s’y superpose celle des mythes et de l’histoire, les bois sacrés et les grandes forêts qui s’allient pour n’en faire qu’une. Grands domaines mystérieux ou l’aventure se cache derrière la majesté des troncs. Espace sans fin, ouvert sur le ciel au dessus du feuillage. Partout l’air, le vent. Vue du dessus la surface des arbres ressemble à la mer, une mer verte et calme. Tant de souffles de vie fourmillent sous ce toit de feuilles. Les brins d’herbe s’affolent, les branches frissonnent, la crête des vagues écume. D’une année sur l’autre rien ne change, et tout est différent.
C’est la forêt. Ils s’y dissimulent, ils camouflent leurs craintes en une fuite furtive et joyeuse. On épie, on furète dans les buissons. L’odeur dit tout, les épines côtoient les fleurs. C’est le monde sauvage, celui qui fascine. Si tout nous était accessible qui trouverait cela magnifique ?
– – –
Animalité furtive qui du loup à la fourmi hante nos esprits ignorants. Animalité permanente qui nous ensorcèle. Sauvage pelage et peaux nues qui s’affrontent et se confrontent. La forêt se traverse comme un parcours de vie. Croisées des routes, jeu de lumières, images et sons se bousculent et intriguent.
– – –

Il y a toujours un violon au coin d’une rue. Vagabond routard ; il fait la manche au fond des couloirs d’un métro grisâtre, il s’aventure dans la solitude des intervilles. J’aimerais que ce violoniste danse, en tout cas qu’il bouge, qu’il accompagne les danseurs dans leurs gestes. Donner à voir une époque qui ne soit ni aujourd’hui, ni hier, encore moins demain. Une époque qui se tisserait comme le tissu d’un temps passé et présent.
Le violon a une histoire. Et cette histoire se mèle à la route comme une Invitation au voyage.

Construire un trio à la musicalité chorégraphique.

La Forêt traversée est une coproduction JMFrance et a été rendu possible grâce à l’accueil-studio du CCN de Nantes-Ambra Senatore et une résidence d’artiste à la Métairie des Arts-Saint Pantaléon de l’Arche.
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Interprètes actuels

Alexandre Gastoud, Cristian Hewitt, Byron Wallis


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Création le 4 novembre 1999
La Cupula -Parque O’Higgins-Santiago du Chili
Coproduction-Movimiento-CCN de Nantes/Brumachon-Lamarche

Participants

Chorégraphie  Claude Brumachon- Benjamin Lamarche
Interprètes Teresa Alcaino, Jose-Miguel Acevedo, Magdalena Bahamondes, Luis Andrès Maùlen, Paula Opazo, Jose-Pablo Parra Vargas, Natacha Torres, Oriana Cifras (1) ou Isabel Croxatto (2), Jose Olavarría (1)ou Mario (Pape) Ossandón (2)
Compositeur Bruno Billaudeau

Absence

Cie Movimiento-Chili

Absence a été créée en 1998 au Chili par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, pour la Compagnie Movimiento dans le cadre d’un « Projet Poésie Tridimensionnelle », visant à redonner vie, par la danse, à la poésie de Gabriela Mistral, Vicente Huidobro et Pablo Neruda, poétes et poétesse chilien.nes. Neruda a souffert de la perte de nombreux amis poètes et artistes, victimes de la guerre civile espagnole, et plus tard du coup d’État militaire. Absence donc, de personnes, d’artistes, de liberté, d’humanité, de poésie. L’œuvre nous plonge dans l’univers de Pablo Neruda, son style de vie autant que la qualité de ses écrits et les moments clés d’une vie passionnées.

Hommage à Pablo Neruda avec la Compañia Movimiento au Chili

La pièce a été donnée au Centre Culturel Cúpula du parc O’Higgins à Santiago et a ensuite tourné en France en 1998. Neruda, poète, a toujours accordé une grande importance à ses origines, parlant de sa terre, de ses arômes, de ses saveurs. Il a conjugué avec fougue l’amour, le désamour et la solitude, le voyage et l’exil, la politique et l’humanité. Créant ainsi une poésie politique, existentialiste et idéaliste qui nous parle de l’Amérique et du Chili, valorisant ce qui est profondément simple et essentiel pour l’épanouissement humain. Il nous semble important, à travers la reprise de l’œuvre, de rendre à ce grand poéte chilien et francophile la mémoire qu’il mérite, malgré le paradoxe de sa figure critiquée par l’opinion publique en raison d’épisodes de sa vie personnelle que nous ne justifions pas, mais qui ne peuvent en aucun cas effacer son immense héritage et influence dans la poésie hispanique.
Neruda a été d’une certaine manière occulté lors de la commémoration des 50 ans du coup d’État civico-militaire, car il est historiquement connu pour son militantisme au sein du parti communiste, ses dénonciations de l’injustice à travers sa poésie, son importance culturelle à l’époque de l’Unité Populaire, et la récente déclaration de sa mort déterminée comme un assassinat. Pour toutes ces raisons, il nous semble impératif de le rendre visible à travers la danse comme la poésie du mouvement avec Absence.
Danser la résistance c’est ne pas oublier qu’en ce présent mouvementé il est possible de re-rentrer en résistance.
C’est pourquoi nous, danseurs et danseuses de la Compañia Movimiento, avons sollicité Claude et Benjamin pour nous accompagner dans le remontage de cette œuvre de mémoire et de répertoire.

Les danseurs et les danseuses d’Absence.

Représentation(s)

Absence

> Toutes les dates

AU CHILI
th. Liceo Manuel de Salas/Santiago
8 & 11 octobre à 11 h scolaire
12 & 13 octobre à 20h
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th. Joan Jara-lo Prado
16 octobre à 11h scolaire
17 octobre à 19h
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th. Municipal de San Joaquin
23 octobre à 11h scolaire
24 octobre à 19h scolaire
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(San Antonio : 7-8 novembre 2024 à confirmer)

Interprètes actuels

Teresa Alcaino, Sebastian Brown,Tamara Chavez, Carolina Cifras, Cesar Cisternas, Vilma Jimenez, Andres Maulen, Raul Ordenes, Natasha Torres


Les liens


La presse en parle

 

 


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Création le 13 mai 2016
à l’Opéra des Nations – Genève
Durée : 1 h

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Chef : Kazuki Yamada
Costumes On Aura Tout Vu
Lumières Olivier Tessier
Dramaturgie et mise en scène Agnès Izrine
Répétiteur Steven Chotard
Interprètes à la création Yumi Aizawa, Céline Allain, Louise Bille, Ornella Capece, Andie Masazza, Virginie Nopper, Angela Rebelo, Sara Shigenari, Sarawanee Tanatanit, Lysandra Van Heesewijk, Madeline Wong, Valentino Bertolini, Natan Bouzy, Zachary Clark, Armando Gonzales Besa, Vladimir Ippolitov, Xavier Juyon, David Lagerqvist, Nathanaël Marie, Simone Repele, Geoffrey Van Dyck, Nahuel Vega

Carmina Burana

Ballet du Grand théâtre de Genève

vous pourrez voir Carmina Burana de Claude Brumachon en 2020

Quelques mots à l’origine de la création de Claude Brumachon pour le Grand Ballet de Genève

J’imagine et je vois 14 ou 15 danseurs sur le sol, sortant de terre. Hypothétique enfer de Dante. Sont-ils avalés par l’Enfer ou se dirigent-ils vers le Paradis ? il y a du Bosch, du Dürer et du Bacon : Jardin des Délices ou enfer des plaisirs. Il y a des âmes errantes entre la fortune et la pauvreté. Balancier d’un destin qui nous invite d’un côté ou de l’autre.

Je vois de la condition humaine dans ces personnages au sol.  Une terre qui croule, qui se décrépit, qui se détruit, qui se brûle. Au-dessus d’elle, au-dessus d’eux, six femmes. Six déesses.

Vénus parfaite apparition de la déesse de la beauté et de l’amour. Flora divinité des fleurs et des jardins — imaginer les fleurs s’épanouissant sur sa peau. Fortuna destin et chance. Phoébé déesse de la lune, sœur d’Apollon. Hécube épouse de Priam, dernier roi de Troie et Philomèle qui fut changée en rossignol.

S’impose alors la musique : cette ouverture  Ô Fortuna. Sombre lourde tellurique chthonienne. Ombre lumière.

Il me faut absolument penser ces six femmes qui dominent l’humanité et dressent le sacré, l’amour, la pauvreté, le pouvoir et le salut et le courage et la détresse. Flora en fleur, Fortuna en rouge, Hécube en noir, Phoébé en Jaune, Philomèle en plume, Vénus de chair en transparence en peau. Les saisons d’une Terre, les sentiments d’une humanité, les animaux d’une nature, les pouvoirs de la pensée, l’élévation de la spiritualité.

Je cherche comme toujours ce « Quelque chose d’inachevé pourtant achevé ». La ligne et le chaos. Le structuré déstructuré.

Paris février 2015, éclats d’un carnet de notes.

Représentation(s)

Carmina Burana

> Toutes les dates

les 13-14-15-16 janvier, Odyssud, Blagnac à 20h30
le 19 janvier , Espace Malraux, Théâtre de Joué les Tours à 20h30
le 21 janvier, théâtre Saint Louis, Cholet à 20h30
le 23 janvier, Olympia, Arcachon à 20h45


Interprètes actuels

Par le Ballet du Grand théâtre de Genève


La presse en parle

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Nice matin-18dec17-Carmina Burana


Carmina-Sophie Barenne
Comment avez-vous abordé cette œuvre qui, loin d’être neutre, résonne aux oreilles de tous à la simple évocation ?
C’est en effet une œuvre très connotée que l’on n’aborde pas sans une légère appréhension. Je m’en suis détaché en l’écoutant dans des lieux écrasants de beauté dans la Death Valley ou dans les montagnes pyrénéennes et en me laissant envahir par la sensation puissante de nature. L’animalité et le végétal sont l’essence même de mon inspiration et constitue la base de mon écriture…

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Un article d’Antonella Polli

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Un article de Bérangère Alfort

 


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Les 8 et 9 juin 2021 à l’Aula de Saussure- Genève (horaire à définir)

Participants

Création Claude Brumachon – Benjamin Lamarche

Avec Sara Branco, Quintin Cianci, Franklin Jones, Noa Besançon, Alice Heimstaed, Agnese Crippa, Alexis Lemoine, Adela Liskova,
et Claire Graham, Emma Lucia Barattini, Olivier Ometz, KarleeVadalabene, Fanny Vaucher, Gemma Gralisch

Les Incandescents

Dance area - Genève

Une Ccréation pour le Dance Area Jeune ballet à Genève

Imaginons un groupe de sept danseurs brulants d’un désir profond. Désir de vivre, désir de danse.

Je vois du rouge, je vois du feu, dans cette danse faite d’énergie où le geste embrase l’espace dans une aspiration à la liberté. Comme une référence à cet inconnu qui les attend, où tout est ardent, leur danse répond à cet embrasement. Écho ou réponse. Il y a dans l’incandescence l’idée du lumineux, l’idée d’un péril délicieux, l’idée d’une brûlure convoitée.

On imagine ce groupe marchant au milieu d’une forêt qui se consume, métaphore de nos sociétés dans laquelle la jeunesse se retrouve coincée entre les pandémies et les catastrophes écologiques, les gestes imposées et les aspirations inhérentes au vivant, à leurs vies.

Tous les sept vêtus de rouge et de noir, ils sont jeunes, ils passent au milieu des dangers, survivent comme une tribu dans un milieu post apocalyptique. Leurs errances s’avancent vers un lieu de survie, je cherche une danse de mutation de collectif et d’entraide.

Un voyage dans l’imaginaire, dans le corps à corps, dans la proximité des individus, dans l’association des gestes et de l’espace, du temps et de la musique, des pensées et du corps, la proximité, le toucher, toute chose qui échappe à notre quotidien, notre habituel. Des choses qui frôlent, qui tanguent qui s’évadent dans un monde. Lequel des deux est-il Réel ?

Claude Brumachon – Benjamin Lamarche

Octobre 2020

Représentation(s)

Les Incandescents

> Toutes les dates

Le 5 juillet – festival Valras en danse- (11) à 19h


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Création 9 septembre 2021
Le Triumph-Perm- Russie
Durée : 45 min

Participants

Création Claude Brumachon
Assistants Benjamin Lamarche
Musique
Lumière Micha

distribution Pavel Vaskin, Pacha Gasimov, Dima Kumelin, Sergueï Kurochkin, Masha Kurochkina, Dasha Metelkina, Lada Starkova, Ruslan Ilzigitov ou Vladimir Kiryanov, Alexeï Rastorguev, Elizaveta Tchernova, ,Lena Kondakova, Yulia Sitnikova

Vertige ou le Cirque des passions

Ballet Panfilov-Perm-Russie

VERTIGE ou le Cirque des passions

J’imagine une pièce pour six danseurs et danseuses sortis de l’univers pictural de Toulouse Lautrec.

              Le risque du geste anime le désir qui le sous-tend. La vivacité du corps à corps engendre le plaisir qui l’habite.
            Une lutte, un jeu d’équilibristes, une empoignade de hauteurs et de chutes.
              Dans une connivence inébranlable, une union où règne la confiance, un corps à deux êtres, sculpteurs de peau et de chair mélangées de sueur.          

             Dans la solitude hommes et femmes répètent la sueur et le muscle.

  logo sous la peau-                     

Représentation(s)

Vertige ou le Cirque des passions

> Toutes les dates

9, 10, 15 Septembre – 29 octobre 2021 au Triumph – Perm
12 décembre Festival Na Grani- Iekaterinbourg


Interprètes actuels


La presse en parle


CONTENT

Carmina Burana par Antonella Poli

« Je cherche un style, c’est la seule chose qui m’a intéressé » dit Claude Brumachon.
Et c’est en cela qu’on reconnaît les grands chorégraphes. Débordant d’énergie, virtuose, tranchée, charnelle, vibrante, leur danse est de la danse, une danse qui passe même par un dur travail à la barre et beaucoup d’échauffements.
Au fil des années, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se sont confrontés à différentes manières d’exprimer et d’inventer le mouvement mais, pour citer encore des mots de Brumachon « J’ai toujours pratiqué cette énergie, on m’a même reproché la sueur, une corporalité violente mais moi j’aime ça, telle chute, telle remontée, tel attrapage, telle embrassade ; l’effort c’est d’abord le plaisir. Je travaille beaucoup sur les étirements extrêmes et les chutes mais derrière il y a une réflexion sur le mouvement ».
Ainsi on peut le définir comme un bouillonnant créateur se remettant en cause chaque fois.

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Vivre à Limoges

Soutenus par la Compagnie Sous la peau, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, artistes associés depuis janvier 2016 aux centres culturels municipaux de Limoges, s’attachent à initier des projets et à rendre accessible la danse à des publics très différents. Pari tenu avec la Grande demeure et le Kaléidoscope fabuleux à découvrir respectivement le 3 mai et le 22 juin à Limoges.

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Valerie Soulard

Danseuses-interprète
Texane, Le Piedestal des vierges, Folie, Fauves, , Humains! dites-vous, Bohèmes-Femmes, Athéna

Après 2 ans où elle suit des cours dans l’école de Danse de Mme Baudin, en Septembre 1982, elle entre au Conservatoire National de Danse et de Musique de La Rochelle, ayant comme Professeurs : Colette milner, Karin Wahener et Marie-Paule Canthenys. En Juillet 1986, elle intègre le Jeune Ballet de France (JBF 4 ). Elle y danse du répertoire Classique, des Comédies Musicales et travaille avec différents Chorégraphes Contemporains tels que: Carolyne Carlson, Bertrand d’At, Jean-Christophe Maillot, Jeanine Charrat, Marc Tomkins, Jean-Michel Agius et Claude Brumachon-Benjamin Lamarche pour Les Querelles de Harfangs. C’est alors comme une révélation, une évidence…
Janvier 1988  Texane, c’est le début d’un long voyage avec eux, à travers le temps et de nombreuses autres chorégraphies…
En 1990, elle les suit à Nantes au sein du CCN de Nantes, elle participe aux différentes créations en tant qu’artiste chorégraphique (Éclats d’Absinthe, Lame de Fond, les Déambulations de Lola, Nina, Emigrants, les Avalanches, les Larmes des Dieux, Una Vita, Ashbury St, un Bruissement de Volupté, les Exilés, Fragments d’Olympe…). Elle intervient en tant qu’assistante sur des reprises de rôle au CCNN ainsi qu’à l’Opéra de Paris pour la transmission du Duo du Piédestal des Vierges dansé par Jean-Guillaume Bart et Karine Averty, le Solo d’ouverture des Déambulations de Lola avec Marie-Claude Pietragalla, la reprise de Folie avec des Danseurs Chiliens à Santiago du Chili. Elle participe à la création de Les Amants Gris au CNSMDParis , ainsi qu’à celle des Murailles d’Hermine au Ballet de l’Opéra du Rhin.
Elle danse dans différents spectacles avec des enfants : Le Magicien d’Oz (1997), Légendaire (2015)…
Elle donne de nombreux stages au sein du CCNN et autres structures.
En 2001, elle travail avec la Compagnie Bakalov and Co pour la Création de La défaillance des faïences.
En Aout 2024, temps de création pour la soirée des 3 Solos de Claude Brumachon.

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Mathilde Rader

Danseuse-interprète
Soleil de rue – La Grande demeure, Anachronos, les Poissons volants, Corps étranges, Texane, Folie

Née en 1988, Mathilde débute la danse très jeune dans une école privée avant d’intégrer les classes du conservatoire de Brive-La-Gaillarde. En 2008, elle obtient son Examen d’Aptitude Technique en danse contemporaine pendant sa formation à l’Atlantique Ballet Contemporain à La Rochelle. Puis elle entre au centre de formation professionnel Mondap’art à Nîmes.
Mathilde a travaillé avec les chorégraphes Patrice Barthès, Gisèle Gréau, les associations Images Plurielles et Lost In Traditions.
Travaillant sur le Limousin, elle danse aujourd’hui dans différents projets mêlant danse, conte et musique. Elle est interprète notamment pour les compagnies de La Grande Ourse, S-Composition et la compagnie Sous la peau, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Elle collabore également avec des musiciens sur des créations collectives.

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La Forêt traversée-un conte dansé et musical mystérieux

Donner à voir une époque qui ne soit ni aujourd’hui, ni hier, ni même demain. Une époque qui se tisse comme l’étoffe d’un temps passé et présent et se mêle à la route. Une invitation au voyage au son du violon qui lui aussi porte l’histoire. Un trio à la musicalité chorégraphique, une danse musicale qui évoque l’immense forêt de nos mémoires mêlée à celle de nos imaginaires : la forêt de nos rêves et celles des légendes. Il s’y superpose celle des mythes et de l’histoire, les bois sacrés et les grandes forêts qui s’allient pour n’en faire qu’une.

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Oriana Cifras

Danseuse-interprète
Folie, Coquelicots sauvages, Écorchés vifs-2003, Hors Normes

Carolina Cifras est une femme et une mère dédiée à la recherche, à l’interprétation/création et à l’enseignement dans le domaine des arts vivants. Elle a réalisé des études de Licence en Arts et de Pédagogie en Danse à l’Université ARCIS-Chili. Elle poursuit sa formation au CND (Centre National de la Danse à Paris-France), en tant que professeur spécialisée en danse. Elle a participé à divers séminaires nationaux et internationaux liés aux pratiques corporelles dans le domaine du mouvement et de la création. Depuis 1990, elle participe et collabore en tant qu’interprète avec divers créateurs nationaux et internationaux dans les domaines de la danse contemporaine et du théâtre, parmi lesquels on distingue Nury Gutes, Paulina Mellado, Javiera Peón-Veiga, Elizabeth Rodríguez, Rodrigo Pérez, Almudena Garrido, Francisca Morand et Claude Brumachon.
De 1994 à 2005, elle fait partie, en tant qu’artiste chorégraphique, du CCN de Nantes, dirigé par Claude Brumachon, où elle assume diverses fonctions telles qu’interprète des créations et du répertoire, et fait partie de l’équipe responsable des séminaires de sensibilisation et de diffusion de la danse. En tant que professeur titulaire, elle anime des séminaires dans le domaine de la danse et de la création dans diverses universités nationales, telles que l’Université du Chili, l’Université Mayor, l’Université de Valparaíso, l’Université ARCIS, l’École Moderne, et elle est la fondatrice de l’École de Danse à l’Université des Amériques (2004).
Dans le domaine de la recherche et de la création, on citons la trilogie composée de « 2010 » (2008), nominée au prix Altazor ; « Pampa (2012) présentée au Cycle Sala Arrau ; « Oropel » réalisée en résidence et créée en 2016 à NAVE-Chili,  et « Peso muerto » (résidence à NAVE, KET/Grèce et Le Quartz/France), créée dans le cadre du festival DANZFABRIK en 2019 à Brest, France. Cette pièce fait partie du programme COSTELACIONES.
Dans sa recherche scénique, l’accent est mis sur la manière dont l’être/corps est traversé, impacté, affecté par notre système économique/social chilien. Aujourd’hui, elle approfondit le concept de Nécropolitiques et sa dimension matérielle et immatérielle.

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Rocio Espejo

Danseuse – interprète
Le Témoin, Los Ruegos, De la Tierra al viento,  Further-l’Ailleurs

Licenciée en danse, mention interprétation de l’Universidad Academia de Humanismo Cristiano à Santiago du Chili, elle danse dans la compagnie Espiral dirigée par Patricio Bunster depuis 2003, participant à des projets tels que Calaucan, a pesar de todo, Tui sum entre autres. Elle danse les pièces des chorégraphes invités : Carolina Bravo, Luis Eduardo Araneda et Pablo Zamorano et c’est là  qu’elle rencontre Claude Brumachon et Benjamin Lamarche avec Murmullos Insurectos et le remontage de Folie et du Témoin. En 2016 elle danse la création chilienne de Claude de la Tierra al viento.

Parallèlement Rocío travaille avec les Collectifs Catedral dirigé par Italo Tai et  Materia Prima de Natalia Sabat. Elle a dansé avec Estaban Peña et Pablo Garrido. Elle dirige des ateliers de danse pour les enfants en rupture sociale de la comunidad de Chiñigue, dans le programme « Chile mas cultura » et elle enseigne au Centro de Artes Aéreas de la Aldea Del encuentro. Enfin elle est professeure de Acondicionamiento Físico dansle cursus théatre de La Universidad Academia de Humanismo Cristiano.
© Stéphanie Cabrera

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Teresa Alcaino

Danseuse-interprète
Los Ruegos, Absence, Las Arenas del Tiempo, Liberté, Phobos, Bellisima vida con tristeza y felicidad

Danseuse , professeure et chorégraphe chilienne, elle a étudié à l’école du Théâtre Municipal de Santiago et diplomé de l’Univerdita du Chili comme professeure de danse. Teresa a dansé ssur les scènes chilennes et internationales les œuvres de Patricio Bunster Poema XV, de Luis Eduardo Araneda Sótano, Nostalgia, de Vicky Larraín La Vida en rosa y en negro, Karen Connolly, El Diluvio que viene,  Mario Bugueño, El Obsceno pájaro de la noche”  avec Anne Carrié et Dominique Petit pour La Cueca Sola. En 1997 Elle participe à la création de Los Ruegos de Claude Brumachon devenu depuis patrimoine national chorégraphique chilien et qu’elle a dansé jusqu’à ce jour.  Alternant les allers et retrour entre Santiago et Nantes elle danse régulièrement avec Claude et la troupe du CCNN puis de Sous la peau   Phobos , Liberté y Las Arenas del Tiempo.
Teresa est chorégraphe pour a compañia Movimiento dont elle est aussi la cofondatrice. Elle crée Vaho en los huesos, pour le festival Nuevas Tendencias (1995) et reçois le titre de meilleure création de l’ Universidad de Chile. Mistral, nommé au  Prix Altazor, mejor coreografía (2001), Infrarrojo, la vida contra la vida, merecedora del Fondart (2004). Prisas y Atajo (poesía de Jorge Teillier), Fondart de excelencia 2006 pour la  Cie. Danza En Cruz.

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Création le 8 novembre 2001
à Nantes
Durée : 60 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant pour la transmission Benjamin Lamarche et Elisabetta Gareri
Musique Ludwig Van Beethoven
Lumières Olivier Tessier
Costumes Claude Brumachon
Interprètes pour la transmission 2019  le Ballet Evgueni Panfilov-Perm (Russie) le 3 octobre 2019

Les Coquelicots sauvages

transmission au ballet Evgueni Panfilov

 Du Pouvoir de Mots sur le Mouvoir des Peaux

«Cette pièce, ce ballet, est dédié aux affectifs, aux amoureux, à ceux qui osent se dévoiler au grand jour et qui montrent la véracité de leurs idéaux sans faux semblants.
À ceux qui se révoltent, à ceux qui rêvent éveillés ; révolutionnaires des instants. À ceux qui transforment le quotidien en exception. Les entiers, artistes d’une époque, qui bousculent les apparences, tuent les masques et les bien-pensants, ceux qui dérangent, dérogent aux lois, devancent, vivent libres. Pour tous ceux qui cherchent une autre dimension.
Cette danse s’offre comme une voltige de sentiments. Rendre en mouvement une tourmente, une passion. Danse de couples qui se font et se défont, danse de cœurs qui se croisent et se décroisent, d’étreintes  qui s’élancent et se délacent.
Recherches gestuelles sur les amours qui durent, chaotiques et fidèles. Recherches gestuelles sur le temps qui passe.

Nature profonde
Il y a des grands arbres qui ploient sous les rafales de vent, il y a des tourbillons d’air chaud qui font décoller le sable; il y a d’énormes vagues qui se plaquent contre les rochers, des voiles qui claquent, des crinières de chevaux au galop, des nuages qui filent à toute allure et qui dans la tourmente dessinent des arabesques dans le ciel. Il y a des robes qui volent dans des grandes courses lyriques. Il y a des tapis qui chutent et qui laissent à la poussière le soin de faire écho, des bras qui s’ouvrent pour humer l’air.

Il y a des manteaux qui protègent les épaules, il y a des torrents qui dévalent des sentes escarpées, des pierres qui rebondissent dans des chutes ralenties.
Il y a des fulgurances étoilées.

Un projet soutenu par l’Institut Français près l’Ambassade de France en Russie et l’Alliance Française – Perm

Représentation(s)

Les Coquelicots sauvages

> Toutes les dates

le 3 octobre 2019 au Palais de la Culture Soldatova, Perm-Russie
le 25 ou 26 novembre au Festival Na Grani, Iekaterinbourg


Interprètes actuels

Les danseurs et les danseuses du Ballet Evgueni Panfilov de Perm :
Pavel Vaskin, Pasha Gasimov, Lera Kamaeva, Vladimir Kiryanov, Lena Kondakova, Ioulia Kuznetcova, Dima Kulemin, Sergueï Kurochkin, Masha Kurochkina, Dasha Metelkina

 

 

 

 

 


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Création le 28 novembre 1997
à Santiago du Chili
Durée : 40 min
LOS RUEGOS a été déclaré patrimoine chorégraphique national du Chili en 2012

Participants

chorégraphie Claude Brumachon
Assisté de Christian Bakalov et Benjamin Lamarche
musique Bruno Billaudeau
Lumière Olivier Tessier
interprètes Jose-Pablo Parra, Jose-Miguel Acevedo, Jose Olavarría, Mario (Pape) Ossandón, Luis Andrès Maulèn, Magdalena Bahamondes, Teresa Alcaino, Isabel Croxatto, Barbara Vasquez, Natacha Torres

Los Ruegos

compañia Movimiento-Santiago du Chili

Los Ruegos est une pièce crée pour des danseurs chiliens en 1997. L’histoire récente par la violence de ses coups a marqué les familles et transformé les corps. Les disparitions sont inscrites dans les gestes de l’attente aveugle d’un improbable retour.

décembre 2016

Santiago, le chili frissonne légèrement sous une bruine qui rafraîchit la canicule des jours passés. À une extrémité lointaine de la capitale après de longues minutes de métro enchaînées sur de longues avenues en taxi se trouve le centre culturel Aldea de las Encuntras, la Reina. Derrière sous les nuages la cordillère surveille.
La réalité chilienne s’ouvre à nous. Trois murs en ciment une scène sans tapis. Trois gamelles pour éclairer le tout. Mais ! C’est un beau théâtre. Nettoyer le sol. Régler les lumières. Se chauffer ensemble. Préparer la billetterie. Filage. Ici la danse et la vie se mêlent tellement qu’en définir les limites tient de la gageure.
Et oui. LOS RUEGOS dix neuf ans après sa création continue sa lancée. Exceptionnel de revoir cette œuvre phare de la création contemporaine chilienne. Je ne l’avais pas revue depuis plus de 15 ans. Mais, eux, les danseurs et les danseuses, inlassablement conservent le groupe, la puissance de la commémoration des corps disparus pendant la dictature.
Pas une ride à la danse et celles des corps s’adaptent tellement à ce qui se trame là-dessous.
Une émotion énorme submerge l’assemblée et moi ridicule être au milieu du monde je pense à la force de la danse et à sa faiblesse. Ignorée des grands. Ignorée de la mode elle traverse les

Aujourd’hui la scène se partage entre les anciens qui ont affronté toutes les scènes et ceux qui dansent pour la première fois.

Vidéo

Représentation(s)

Los Ruegos

> Toutes les dates

Le 1er septembre 2023 –festival Danza junto al rio, Valdivia-Chili à 19h30
Du 12 au 18 octobre
festival à Mexico Mexique (plus d’info à venir)


Interprètes actuels

Teresa Alcaino, Rocio Espejo, Cristian Hewitt, Vilma Jiménez, Andrès Maulèn, Alejandro Nuñez, Pape Solar, Natacha Torres


La presse en parle

logo-diariouchileLos Ruegos 19 ans aprèslogo-elmostrador

logo-biobiochilelogo-santiteatro


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info content

Création le 19 janvier 2017
Centro Cultural Lo Prado
Santiago du Chili
Durée : 60 min

Participants

Création Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Musique Christophe Zurfluh
Danseurs et danseuses Valeska Castillo, Yasna Vergara, Rocio Espejo, Tatiana Martinez, Daniela Le Bert, Gema Contreras, Catalina Rojo, Victor Vazquez, Cristian Hewitt, Martin Andrade, Rodrigo Sepulveda, David Correa/Ivan Diaz

De la Tierra al viento

Una danza para Victor J. le poète foudroyé

de la tierra al viento

Si toutes les portes de la perception étaient nettoyées, toute chose apparaitrait à l’homme telle qu’elle est, infinie.
William Blake.

J’aime l’idée de rendre hommage à Victor Jara, il est symbole de la poésie et de la liberté, le chant libre. Ce sont là les qualités essentielles de l’humanité et celles que l’artiste inspire à l’esprit du spectateur.

Créer autour de cet homme, des sensations vibrantes, une traversée, des bribes de l’Histoire, des éclats de musiques et de poésie, des textes mélangés à de l’intimité. Ouvrir un jeu d’aller-retour qui fait d’un ballet sa substance. Trouver le dérivé d’une danse qui se substituera à l’histoire pour la rendre actuelle et imaginaire. Imaginée et vécue comme un présent miroir d’un passé partagé.

La chorégraphie se découpera selon une logique de temps. La logique du temps. Et ce temps doit être irrationnel. On y voit deux jeunes filles qui dansent traversées par un destin inconnu d’elle, prédestinées pourtant.
De l’incompréhension d’une violence imposée et de la puissance d’une mémoire infrangible. Somme toute, des mots qui dansent déjà dans ce qu’ils peuvent, par le geste, s’exprimer sans s’expliquer.

Passer de l’intime au publique, du personnel à l’extérieur, de la pensée à l’impensé. Comment finalement à travers l’histoire d’un homme se détache une histoire universelle. Et par nécessité arriver à la notion du groupe, social.

Note d’un carnet, des pensées traversent mon esprit : une femme en rouge danse sur Carmina, un homme en costume l’appelle, les étudiants se rebellent, des enfants pauvres jouent, bruits de chars, un mégaphone, la voix de Victor qui calme, des camions, des ouvriers, la voix de Victor qui calme, le fusil, la mort, un homme nu errant dans l’espace, un destin.

VOIR LE TEASER DE MAX HURVER

Représentation(s)

De la Tierra al viento

> Toutes les dates

le 12 décembre 2019, teatro del parque cultural, Valparaiso-Chili
le 19 décembre, Facultad de Arte, UACH Santiago-Chili

avec le concours de L’Institut français-Nouvelle-Aquitaine


Interprètes actuels

Valeska Castillo, Yasna Vergara, Rocio Espejo, Daniela Le Bert, Victor Vazquez, Cristian Hewitt, Rodrigo Sepulveda, David Correa, Vicenta Pavez, Ivan Diaz, Eric Alcota, Diego González, Raúl Ordenes, Celeste Ormázabal


CONTENT

Folie à Madagascar

L’équipe de l’Institut français de Madagascar est très heureuse de tout ce qui a été réalisé autour de ce projet. Elle considère cette reprise malgache de « Folie » comme une de ses plus belles réalisations de l’année. Le travail entrepris par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour transmettre cette chorégraphie a permis d’atteindre en même temps les objectifs de formation, de structuration, de diffusion et de communication fixés par l’IF Madagascar. Les 17 jeunes danseurs participants ont bénéficié d’une expérience professionnelle sans précédent. Ils ont acquis en une semaine et demi une multitude de choses. Ils ont exprimé pendant l’échange avec le public toute leur satisfaction. La qualité du travail présenté a été saluée unanimement par le public. L’organisation du projet est une entière réussite tant dans sont déroulement quotidien que dans sa finalité.

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Steven Chotard

Danseur-interprète
Folie, d’Indicibles violences, la Croisée des routes, Les Duos, Mutant, Fragments d’Olympe, Les Délices de la fragilité, Faust nocturne, Écorchés vifs

Danseur et chorégraphe au parcours peu conventionnel Steven se passionne très jeune pour le rock acrobatique et le boogie-woogie, qu’il pratique à haut niveau. Curieux il se nourrit aux rythmes et aux mouvements du hip-hop, du swing et des danses latines. Sa passion pour la poésie du geste et une physicalité intense l’amènent en 2009 à rejoindre le CCN de Nantes, dirigé par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, il y reste sept ans. Ensemble ils donnent vie à des créations uniques pour des danseurs de tous horizons ; de l’amateur passionné au professionnel aguerri, en passant par l’enfant et l’adulte en situation de handicap physique et mental.
En 2017, il rencontre Nicki Listza, directrice de la Backsteinhaus produktion à Stuttgart, où il découvre la finesse et la richesse de la danse-théâtre. En 2020, il élargit encore les horizons de son art avec l’univers du cirque et des sangles aériennes avec la compagnie toulousaine Samuel Mathieu. Toujours soucieux de décloisonner les disciplines, il s’intéresse aux collaborations impliquant les arts visuels, la photographie et les performances in situ, notamment avec Julien Grosvalet, Compagnie R14.
Chorégraphe dans l’âme, Steven explore de nouveaux territoires d’expression. Diplômé en langue des signes française en 2020, il utilise ce mode de communication sociale pour enrichir sa matière chorégraphique et bousculer le geste dansé. Il crée en collaboration avec l’artiste Alice Tremblay, le trio chorégraphique et musical humoristique, Un moment parfait et travaille actuellement avec Chloé Beillevaire sur les duos chorégraphiques hybrides Schlass et Blast.

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Carmina Burana à Modena

en mai 2016, Claude Brumachon créait un Carmina Burana avec les danseurs du Grand Théâtre de Genève. Un œuvre importante qui tourne ce mois de mai 17 à Modène-Italie :
Legato da siempre alle arti figurative, Brumachon si è lasciato ispirare dai corpi plastici di Michelangelo e dalle sculture di Camille Claudel per riscrivere una delle pagine che più si sono prestate a letture coreografiche diverse, a partire dal 1937, anno della partitura del compositore tedesco.

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de la Tierra al viento

Claude Brumachon y Benjamín Lamarche se encuentran en Chile para crear obra de danza basada en la figura de Víctor Jara.

La obra será interpretada por la Compañía de Danza Espiral, quienes ya se encuentran trabajando en el tercer trabajo colaborativo junto a los coreógrafos. El estreno se realizará en el mes de enero en el Centro Cultural de Lo Prado.

Luego de la invitación de Manuela Bunster, directora artística de la Compañía de Danza Espiral, hace ya dos años que Claude Brumachon y Benjamín Lamarche (Francia) vienen investigando y adentrándose en el universo de Víctor Jara, profundizando su visión en una obra que también permita hablar del contexto sociopolítico que vivió el cantautor, recogiendo el fuerte legado del artista.

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Icare – Benjamin Lamarche reprend son envol

Le thème choisi par le chorégraphe parle de l’Homme : l’Homme en guerre, l’Homme menacé, repoussé, exilé (et l’on pensait aux kurdes…). L’Homme qui cherche la rencontre dans ce chaos et trouve le corps ailé, brève rencontre, lueur d’espoir… Les danseurs de la compagnie écrivent, en continu, l’incroyable histoire des hommes victimes du mal provoqué par quelques- uns, qui veulent, disent-ils leur bonheur. On ne pouvait pas ne pas penser à l’actualité de ce spectacle. La danse de Claude Brumachon réalise ce qu’on espère toujours voir dans la danse contemporaine : la clarté du langage au service d’une idée…

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Danse dans les musées

…Dans l’atelier de l’artiste, sous l’œil d’une danseuse immobile, l’odeur du bois frotté d’huile enivre, ainsi que la vision des bustes de femmes taillés à l’identique dans des matériaux divers. Ailleurs, ils sont deux danseurs à s’affronter sur un tour, ce socle en bois d’ordinaire voué aux modèles. L’ensemble est réglé à la perfection, avec un beau souci de toujours attaquer la pierre par le geste …

MURIEL STEINMETZ

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Carmina Burana – interview

Avec Carmina Burana Claude Brumachon réunit sur scène les 22 danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Chœur, trois solistes et l’Orchestre de la Suisse Romande et proposent une version singulière et indéniablement engagée de cette cantate scénique signée Carl Orff. On y décèle, d’entrée de jeu, la griffe du duo incontournable de la danse contemporaine française qu’il forme avec Benjamin Lamarche. Ensemble, ils ont sillonné le monde, s’abreuvant d’images, d’émotions et de points de vue. Leur quête d’absolu, de vérité autant que de beauté, se retrouve dans une recherche du geste juste et d’une esthétique de l’épure, d’une incroyable virtuosité expressive. A l’oral Claude Brumachon s’exprime à travers des bribes de phrases imagées, ou par métaphores. Son langage est celui des corps. Sa matière ? L’homme et le monde dans lequel il évolue.