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Biographie succinte

Après avoir suivi les classes des Beaux-Arts section dessin, Claude Brumachon commence la danse en 1978 à Rouen. Il travaille aux Ballets de la Cité avec Catherine Atlani en 1978-80 puis il « monte » à Paris en 1980…

Benjamin Lamarche commence la danse à Paris en 1979, de 1982 à 1988 il travaille avec Karine Saporta, Philippe Découflé, Daniel Larrieu…
C’est en 1981 qu’ils se rencontrent et commencent aussitôt une recherche chorégraphique personnelle. Claude Brumachon chorégraphe, Benjamin Lamarche danseur créent leur première pièce : Niverolles, duo du col.

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Une Passion dévoilée

Avec « Une passion dévoilée », samedi 10 février, salle Vasse, on a revécu avec bonheur quatre décennies de danse des ex-directeurs du Centre chorégraphique de Nantes, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Une conférence dansée sincère, drôle et touchante.

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Faust -opéra-Ôlyrix

Le duo de metteurs en scène formé par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche s’empare à Limoges du chef d’œuvre de Gounod dans une version marquée par la dualité, le mimétisme, et par l’intensité du mouvement chorégraphié. C’est là aussi l’occasion d’une prise de rôle marquante pour Julien Dran.

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Faust -opéra de Gounod

Claude Brumachon et Benjamin Lamarche ne sont pas metteurs en scène. Ils sont chorégraphe et danseur. Ce n’est pas un détail et ça fait beaucoup. Bien sûr, l’idée de donner un double dansant à chaque rôle chanté, pour n’être pas nouvelle,  est toujours très bonne surtout quand elle est réalisée avec autant de talent. Les danseurs et danseuses excellent à exprimer les états d’âme des personnages. Ils réussissent encore mieux, s’il en était possible, à rendre charnelles leurs passions intérieures avec poésie, violence et sensualité. Rien ne nous sera épargné des peurs, des envies, des ambiguïtés, des parts souvent plus sombres que lumineuses de Faust, Marguerite ou même de Méphisto, diable plus complexe qu’il n’y parait. Les sulfures de l’enfer ne sont jamais loin et c’est un vrai plaisir pour les yeux et pour ce que cela titille du cogito. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche ne sont pas metteurs en scène et pourtant, leur direction d’acteur est précise, inventive et chiadée d’un brin d’humour bienvenu.

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Une Passion dévoilée

« Une Passion dévoilée » par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche

Le festival Faits d’Hiver a pour usage de commander à des interprètes ou des chorégraphes – avec un penchant pour ceux qui cumulent les deux statuts – des conférences dansées. Certaines sont restées comme des références du genre – La 5ème position (2007) d’Andréa Sitter ou Nijinskov (2011) de Fred Werlé par exemple – et celle que Benjamin Lamarche et Claude Brumachon proposaient pourrait bien rejoindre ce panthéon.

Cas assez unique, on a fini par les appeler « les Brumachon » pour matérialiser ce que la collaboration et la connivence entre Claude Brumachon, ci-devant chorégraphe, et Benjamin Lamarche, réputé interprète, peut avoir de précieuse et rare. Mais outre qu’ils forment un couple d’artistes exceptionnels, leur parcours ne l’est pas moins qui s’étend sur plus de quarante années passées au rythme de 152 créations, excusez du peu !

Un article de Philippe Verrièle dans DanserCanalHistorique

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Une Passion dévoilée

Si le cliché du danseur préférant s’exprimer par le mouvement plutôt que par les mots va encore bon train, force est de reconnaître que Claude Brumachon et Benjamin Lamarche ne lui donnent pas raison, loin de là. Dès leur entrée en scène, les deux artistes savent gagner l’attention du public grâce à une présence charismatique nourrie par des dizaines d’années de carrière et de réflexion autour de leur pratique chorégraphique. Ils nous embarquent d’entrée de jeu dans un récit chronologique qu’ils ont choisi de ponctuer de quelques allers-retours dans le temps…

Un article de Marion Perez dans ResMusica

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Bellisima vida con tristeza y felicidad

« Bellisima Vida, con tristeza y felicidad » de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche

https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/bellisima-vida-con-tristeza-y-felicidad-de-claude-brumachon-et-benjamin-lamarche Un magique et éblouissant album de vies.

Depuis 40 ans, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche occupent le paysage fra

nçais et international de la danse avec un nombre incalculable de pièces toutes plus différentes les unes que les autres. Depuis 1980, les chorégraphies de Claude Brumachon sont reconnaissables grâce à ses séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. 

Continuellement à l’écoute des différences, des bruits de la société, tout en rêvant d’un univers poétique, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche ont créé un style lourd de sens, tour à tour énergique et tourmenté, lyrique et passionné, élevé et romantique.

Aujourd’hui, ils nous éblouissent une fois de plus avec Bellisima Vida,leur nouvelle création présentée à la Halle aux Grains de Blois. 

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Création le 4 novembre 1999
La Cupula -Parque O’Higgins-Santiago du Chili
Coproduction-Movimiento-CCN de Nantes/Brumachon-Lamarche

Participants

Chorégraphie  Claude Brumachon- Benjamin Lamarche
Interprètes Teresa Alcaino, Jose-Miguel Acevedo, Magdalena Bahamondes, Luis Andrès Maùlen, Paula Opazo, Jose-Pablo Parra Vargas, Natacha Torres, Oriana Cifras (1) ou Isabel Croxatto (2), Jose Olavarría (1)ou Mario (Pape) Ossandón (2)
Compositeur Bruno Billaudeau

Absence

Cie Movimiento-Chili

Absence a été créée en 1998 au Chili par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, pour la Compagnie Movimiento dans le cadre d’un « Projet Poésie Tridimensionnelle », visant à redonner vie, par la danse, à la poésie de Gabriela Mistral, Vicente Huidobro et Pablo Neruda, poétes et poétesse chilien.nes. Neruda a souffert de la perte de nombreux amis poètes et artistes, victimes de la guerre civile espagnole, et plus tard du coup d’État militaire. Absence donc, de personnes, d’artistes, de liberté, d’humanité, de poésie. L’œuvre nous plonge dans l’univers de Pablo Neruda, son style de vie autant que la qualité de ses écrits et les moments clés d’une vie passionnées.

Hommage à Pablo Neruda avec la Compañia Movimiento au Chili

La pièce a été donnée au Centre Culturel Cúpula du parc O’Higgins à Santiago et a ensuite tourné en France en 1998. Neruda, poète, a toujours accordé une grande importance à ses origines, parlant de sa terre, de ses arômes, de ses saveurs. Il a conjugué avec fougue l’amour, le désamour et la solitude, le voyage et l’exil, la politique et l’humanité. Créant ainsi une poésie politique, existentialiste et idéaliste qui nous parle de l’Amérique et du Chili, valorisant ce qui est profondément simple et essentiel pour l’épanouissement humain. Il nous semble important, à travers la reprise de l’œuvre, de rendre à ce grand poéte chilien et francophile la mémoire qu’il mérite, malgré le paradoxe de sa figure critiquée par l’opinion publique en raison d’épisodes de sa vie personnelle que nous ne justifions pas, mais qui ne peuvent en aucun cas effacer son immense héritage et influence dans la poésie hispanique.
Neruda a été d’une certaine manière occulté lors de la commémoration des 50 ans du coup d’État civico-militaire, car il est historiquement connu pour son militantisme au sein du parti communiste, ses dénonciations de l’injustice à travers sa poésie, son importance culturelle à l’époque de l’Unité Populaire, et la récente déclaration de sa mort déterminée comme un assassinat. Pour toutes ces raisons, il nous semble impératif de le rendre visible à travers la danse comme la poésie du mouvement avec Absence.
Danser la résistance c’est ne pas oublier qu’en ce présent mouvementé il est possible de re-rentrer en résistance.
C’est pourquoi nous, danseurs et danseuses de la Compañia Movimiento, avons sollicité Claude et Benjamin pour nous accompagner dans le remontage de cette œuvre de mémoire et de répertoire.

Les danseurs et les danseuses d’Absence.

Représentation(s)

Absence

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AU CHILI
th. Liceo Manuel de Salas/Santiago
8 & 11 octobre à 11 h scolaire
12 & 13 octobre à 20h
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th. Joan Jara-lo Prado
16 octobre à 11h scolaire
17 octobre à 19h
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th. Municipal de San Joaquin
23 octobre à 11h scolaire
24 octobre à 19h scolaire
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(San Antonio : 7-8 novembre 2024 à confirmer)

Interprètes actuels

Teresa Alcaino, Sebastian Brown,Tamara Chavez, Carolina Cifras, Cesar Cisternas, Vilma Jimenez, Andres Maulen, Raul Ordenes, Natasha Torres


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La presse en parle

 

 


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Le 31 janvier 2025
Théâtre de l’Arsenal, Val de Reuil

Participants

interprètes Odile Azagury, Dominique Boivin, Claude Brumachon, Nathalie Cagneux, Gisèle Gréau, Brigitte Hebert, Benjamin Lamarche et bien d’autres …

Hommage à Catherine Atlani

évènement proposé par Dominique Boivin

C’est avec Catherine Atlani que j’ai commencé la danse. Elle m’a quasiment tout appris en compagnie de Dominique Boivin et Gisèle Gréau. J’étais un élève des Beaux-Arts très éloigné du mouvement, quoi que je dessinais des corps en mouvements. Après une année de cours assidus avec les Ballets de la Cité — on parle là de 1978 — Catherine, à ma grande surprise, me propose deux années de formation intensive pour faire de moi un danseur curieux, attentif, passionné, fougueux, énergique, généreux, emballé par la moindre des propositions en improvisation. Ce qu’elle réussit à merveille, me semble-t-il. Je me transformais chaque jour comme le papillon dans sa chrysalide, chaque fois un peu plus concentré, un peu plus solide sur mes jambes. Chaque fois plus inventif. Catherine nous laissait écrire des modules chorégraphiques à l’intérieur même de ses chorégraphies. Elle nous missionnait, Brigitte Hébert, Nathalie Cagneux et moi, dans les écoles multiples de Seine-Maritime. Nous allions par monts et par vaux, enseigner la danse à des enfants, alors que nous tenions à peine debout. cette formation sur le terrain, au cœur même de l’humain me boulversa, et me bouleverse encore. Elle avait une confiance infinie, nous avait choisis et nous étions autonome dans cette formation

Je repense souvent à ces deux années passées, qui m’ont mis les pieds à l’étrier. Catherine avait l’art de responsabiliser les gens. Sachant être présente au bon moment, avoir les mots justes, elle savait aussi nous laisser se dépatouiller seuls avec nos problème. Une autogestion dynamique, énergique et enthousiasmante. Suite à ces deux ans d’une intensité remarquable, Catherine décida qu’il était temps pour moi de monter à la capitale. Elle ne m’abandonnait pas, elle me propulsait parce qu’elle savait que le petit rouennais déguingandé que j’étais allais tracer un chemin dans la danse. C’est donc avec une grande émotion, à fleur de peau, que je pense à cette grande dame.
Claude Brumachon

Catherine Atlani, pionnière de la danse contemporaine et féministe à la marge des « années mouvements » est une figure incontournable de la danse contemporaine française.
Aux questions posées par Christian Aubry :
– Vous êtes une rebelle ?
– Non, mais fondamentalement libre, oui ! On dit parfois que je fais des spectacles « provocants », c’est faux ! Ou s’ils le sont, c’est par rapport à une norme « officielle » parce que j’utilise un autre corps et que je m’intéresse à la profondeur de l’être…
– Que ferez-vous quand vous serez morte ?
– A priori je ne danserai plus.
Catherine Atlani nous a quittés le 17 septembre 2023 à Saint-Sauveur en Puisaye, la ville de naissance de l’écrivaine Colette. Après une formation chez Irène Popard, elle poursuit ses études aux États-Unis. Début des années 70 elle fonde « les Ballets de la cité », s’installe en Normandie et ouvre un lieu phare à Rouen, le moulin de Darnétal. Plusieurs danseuses et danseurs feront partie de sa compagnie : Odile Azagury, Gisèle Gréau, Jean-Claude Ramseyer, Anne-Marie Reynaud, Quentin Rouiller, Geneviève Sorin, Dominique Bagouet, François Raffinot, Dominique Boivin, Claude Brumachon…
Au milieu des années 80, elle fonde le Café de la Danse à Paris, rue de Lappe.
Cette soirée lui sera entièrement consacrée avec des extraits de films-archives présentés par le CND, des invités (Gisèle Gréau, Claude Brumachon & Benjamin Lamarche, Dominique Boivin, Odile Azagury, Isabelle Maurel…), ainsi qu’un film d’Hugo Bertin dédié à sa grand-mère Catherine Atlani…

Sa fille Elise Vigier actrice et metteuse en scène également présente pour cette soirée exceptionnelle viendra témoigner du parcours riche et engagé de Catherine Atlani danseuse et chorégraphe.
Tout comme Trisha Brown ou Carolyn Carlson, Catherine Atlani dessinait sa danse. Le théâtre de l’Arsenal présentera ses dessins à l’encre de Chine à partir du mois de janvier 25.
Dominique Boivin

Représentation(s)

Hommage à Catherine Atlani

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Le 31 janvier 2025 au théatre de l’Arsenal, Val de Reuil (27) à 20 h

Interprètes actuels

 


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Création le 27 janvier 2023
Paris/festival Faits d’hiver-le Regard du cygne
Coproduction MICADANSES

Participants

Chorégraphie et interprétation Claude Brumachon- Benjamin Lamarche

Une Passion dévoilée

Conférence dansée

Une conférence créée, proposée, révélée et dansée par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche

Nous sommes deux, ce duo-là n’a jamais changé. A fleur de peau, deux éperdus de corps qui dansent. Tout a commencé en 1981 et ce tout continue aujourd’hui. Des années 80 aux années 2000, des années 2000 à maintenant une traversée du monde en dansant, en le faisant danser. C’est à travers ces deux regards que cela se dit, c’est à travers ces deux paires d’yeux que cela se traduit en mots, en gestes et en images.

Que cherchions nous ? Que cherchons nous ?

Nous avions rêvé d’inventer une danse, une gestuelle reconnaissable directement sortie de l’intime, des tripes, du charnel. Nous avons imaginé et vécu ce monde dans sa Nature profonde, première, instinctive et nous l’avons jeté sur les scènes du monde.Il y a eu un défilé de professeurs, d’inspirateurs, de chorégraphes et de peintres, d’artistes et de personnages croisés au bord de nos chemins. Il faudrait des photos des lieux dans lesquels nous avons percuté ce geste à nos corps plein de désir, mais il n’y en aura pas. Imaginons-les alors ! Nous sommes, nous étions parisiens et mondiaux de par les pays arpentés, les villes traversées, les banlieues et les capitales, les villages et les musées. Ce sont quarante années de danseurs, ce sont quatre décennies de danseuses perdues et retrouvées, disparues et réapparues, fidèles et infidèles mêlées et emmêlées.

Les personnes, les lieux, les esprits qui nous ont aidés à créer, dire d’où vient l’urgence du geste, dire la source de cette nécessité à créer. L’émergence.

On pourrait y voir une vie foisonnante de liberté à créer, d’inspiration, d’incarnation, d’abandon de soi, de don de soi aussi. Il y a quelque chose à voir avec la foi et le sacré : la scène. Dévoiler le mélange harmonieux d’une biographie imbriquée dans l’histoire de la danse — de nos années 80 à ces années 2020. Jouer avec l’énergie des anecdotes et des pensées plus universelles sur nos danses, notre danse, nos univers et la société en évolution. De l’année de la danse à l’industrie culturelle.

Comprendre : Est-ce que nos danses correspondent à des besoins liés à des années vécues, font-elles sens avec des questions politiques, sexuelles, libertaires, de modes ? Sont-elles liées à une,-des époques-s ? Le geste peut-il être le reflet d’une époque ?Est-ce organique ou politique ? Tout ne serait-il pas calculé d’avance ? Est-ce le fruit du hasard ? Le politique crée-t-il la mode ou est-ce l’inverse ?

Danser la résistance c’est ne pas oublier qu’en ce présent mouvementé il est possible de re-rentrer en résistance.

Vidéo

 

Représentation(s)

Une Passion dévoilée

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le 6 octobre 2023 à la Métairie des arts à 20h– Saint Pantaléon de Larche (19)
le 10 février 2024 – salle Vasse- Nantes à 19h
le 5 mars 2024
-Maison des Arts et de la Danse, Limoges à 20h
Fin juin 2024 date à préciser-Dansez, Villages – Bellac (87)

Interprètes actuels

 


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Création le 27 novembre 2021 à la Mégisserie – Saint Junien
Durée : 1 heure 20

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Lumières Denis Rion †
interprétée par Teresa Alcaino, Claude Brumachon, Benjamin Lamarche, Anna Maria Venegas
Costumes réalisés par les interprètes

Bellisima vida con tristeza y felicidad

 4 interprètes – quatre corps-mémoire. Deux femmes, deux hommes.

Les corps racontent et les corps rapportent ce que l’histoire de leur(s) danse(s) a gravé dans les muscles, sous la peau, dans les yeux, dans les membres et dans l’esprit qui rêve sans relâche de notre humanité. Les corps racontent beaucoup d’histoires de danse. Ils en ont arpenté des scènes, des centaines de fois, des centaines de planches, des grandes et des petites, celles qui trônent au centre des villes et celles qui se perchent dans des espaces inconnus. Ils connaissent la poussière qui vole à la lumière des projecteurs. Ils connaissent la respiration retenue des publics curieux et les mains qui battent. Ils connaissent aussi d’ailleurs les sièges qui claquent et les mauvais papiers comme les éloges élogieuses.
Ils racontent !

Un individu sur un plateau vide. Son passé-présent inscrit sur son corps dit quelque chose de  son immobilité. Il prend l’espace. À danser il se souvient.
Une table en formica rouge qu’un autre nettoie de manière obsessionnelle.  Ces souvenirs qu’il gratte et qui le titillent.

Le troisième individu pourra déblatérer des mots aux sens équivoques, surréalistes, la vanité du temps passé et réalité du temps présent. Est-elle un clown ? La quatrième protagoniste complètera le tableau et, réunis sur les planches, ils dévoileront les secrets physiques accumulés.

Leurs vécus partagés, donnés, inventés, se mélangent.

Ils sont sur la scène Beckettiens, kafkaïens, ubuesques, curieux. Et par là même ils créent des tableaux insolites, surréalistes. Des arrêts sur image, des retours sur eux-mêmes, des flashs, des désirs. Ils sont famille, la famille des danseurs, ils portent la transmission, ils sont les passeurs, voyageurs qui jamais ne s’arrêtent.
« J’aimerais que les quatre interprètes sortent de leur valise personnelle des histoires insolites. Nous travaillerons en improvisation, collectivement, inventant nos costumes, nous chercherons les sonorités d’une musique appartenant à nos vécus extravagants. Des musiques de jeunesse, d’adolescents, celles que l’on aime et qui restent éternellement gravées dans notre cerveau. Des musiques entendues lors des grands moments de notre vie. Des musiques d’amour des musiques de tristesse. De la détresse à l’euphorie, de l’adversité à la facilité, du bonheur à la tristesse comment se conjugue une vie !

La logique de cette pièce naitra du croisement des quatre individus, il faut lâcher prise pour exprimer ce vivant. Rien n’est original, tout a été vu et pourtant tout est nouveau à chaque regard. Découvrir un espace voisin, porteur des richesses d’un passé commun.

Vidéo

Représentation(s)

Bellisima vida con tristeza y felicidad

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Le 4 novembre 2023 – théâtre du cloitre – Bellac –
Le 6 novembre 2023 –au jardin de verre – Cholet 


La presse en parle


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Interview mai 2020

Le monde est soumis aux fluctuations de la pandémie du COVID-19. La danse est à l’arrêt, la culture se réorganise, l’humanité est devant un grand point d’interrogation. L’art vivant est touché, meurtri, paralysé. Au même titre que l’ensemble de l’humanité il faut vivre avec cette nouvelle donnée, sans avoir de vision précise de l’avenir.

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Création le 15 mars 2023
Durée : 3h avec entracte

Participants

Opéra en 5 actes de Charles Gounod, livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après Goethe
Direction musicale Pavel Baleff
Cheffe de chant Elisabeth Brusselle
Mise en scène-Chorégraphie Claude Brumachon/Benjamin Lamarche
Scénographie Fabien Teigné
Costumes Hervé Poeydemenge
Réalisation lumières Ludovic Pannetier
Solistes et danseurs Faust : Julien Dran/Steven Chotard, Marguerite : Gabrielle Philiponet/Elisabetta Gareri, Mephistophélès : Nicolas Cavallier/Martin Mauriès, Valentin : Anas Seguin/Alexis Lemoine, Sibel : Eléonore Pancrazi/Lucia Gervasoni, Dame Marthe : Marie-Ange Todorovitch/Mathilde Rader, Wagner : Thibault De Damas/ Alexandre Gastoud
Orchestre de l’Opéra de Limoges
Chœur de l’Opéra de Limoges, Direction Arlinda Roux-Majollari

Faust

Opéra de Charles Gounod

Un opéra de Charles Gounod mis en scène par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche

Nous avons choisi de jouer sur la dualité de chaque caractère. A chaque soliste un double symbolisant sa part d’ombre et de lumière et l’ambiguïté de ses doutes et de ses peurs. « Il y a les voix, il y a les corps transcendé.es par deux individus séparés, identités distinctes, le corps/la voix, un danseur/un chanteur, une danseuse/Marguerite. Nous avons imaginé un Faust schizophrène, une double personnalité psychotique qui amène les personnages à s’immerger dans une pâte d’où ils émergent transformé.es. Créer un opéra comme un prisme à facettes dans lequel la vision de chaque protagoniste est fragmentée, métamorphosée, détruite et reconstruite. Solistes, artistes du chœur et danseurs-danseuses réuni.es interprètent cette œuvre fougueuse à la recherche d’un éternelle jeunesse. En se renvoyant, tout au long de l’opéra, leurs désirs chantés et dansés les deux « corps » s’avancent vers un même état traversé.

Vidéo

 

Représentation(s)

Faust

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Le 15 et 17 mars 2023 à l’Opéra de Limoges à 20h
le 19 mars 2023
à l’Opéra de Limoges à 15h
Le 26 mars 2023
à l’Opéra de Vichy à 15h

réservez vos place directement ICI

Production de l’Opéra de Limoges Scène conventionnée d’intérêt national – art et création pour l’art lyrique et la Compagnie Sous la peau.


Les liens

Un reportage de la 7à Limoges sur la création de cet Opéra.
Tout nouvel exercice pour Claude Brumachon et benjamin Lamarche

La presse est unanime
Ôlyrix
Le Populaire
Première loge


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re-création –  Espiral – Santiago du Chili – Janvier 2023

Participants

interprètes Compagnie Espiral
Musique Beethoven (quatuor à cordes), Jello
Lumière  Kiko

El Testigo

avec la Cie Espiral -Chili

El Testigo lleva las señales de una aventura humana, el descubrimiento de una ciudad, de una atmósfera pero también de individuos. Este espectáculo nació en 2001 del encuentro de Claude Brumachon y Benjamin Lamarche con bailarines de la ciudad de Praga. De aquella experiencia nació la reflexión sobre el cuerpo y sus límites o más bien sobre el cuerpo con relación a las fronteras. Inspirándose del universo de Kafka, El Testigo invita al espectador a un deambulatorio donde los cuerpos encerrados, aplastados, unidos, tratan de escaparse.

L’intérêt et la force du projet résident dans la transmission d’une pièce de Claude Brumachon aux danseurs de Espiral ainsi que la mise en espace de cette pièce dans un cadre non scénique. Cette pièce chorégraphique, Le Témoin, a été créée en 2002. C’est une pièce qui s’inspire de l’univers de Franz Kafka dont la particularité est de ne pas être scénique, elle propose un parcours chorégraphique dans un espace donné. Au cours des représentations le public est invité à se déplacer dans l’espace en fonction des différentes scènes qui s’animent et s’éclairent. Reproduisant ainsi une déambulation nocturne, une errance urbaine et intrigante.
L’implication de l’interprète est maximale, la proximité avec le public, la diversité des différentes séquences chorégraphiques, l’importance de l’interprétation font que cette transmission est une forme de création pour laquelle les danseurs et les danseuses d’Espiral sont entièrement mis à contribution.
La pièce prendra sa forme véritable et finale avec les interprètes dans l’espace totalement réinvestit par la chorégraphie, les corps, les costumes les éléments scénographiques (chaises, plumes etc…), la musique et les lumières.
Rien n’est terminé, tout est à retranscrire tout au long de la transmission qui se fait en fonction des artistes et avec eux.

Représentation(s)

El Testigo

> Toutes les dates

Les 11, 12 13,14 et 19,20,21 février 2023 – Centro experimental La Perrera Arte-Santiago du Chili à 20h


La presse en parle

REVUE DE PRESSE LE TEMOIN


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Création le 29 janvier 2016
à  Onyx Saint-Herblain
Durée : 50 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Interprètes Steven Chotard,
Benjamin Lamarche, Martin Mauries,
Arthur Orblin
Musique Christophe Zurfluh
Lumière Olivier Tessier
Maquillage Justine Brumachon

Production Sous la peau

MUTANT

première création de Sous la Peau

note d’intention

Mutant est une pièce de passage.
Dernière pièce créée au Centre Chorégraphique National de Nantes, elle se situe juste à l’endroit d’un autre monde. Lien entre une institution et une compagnie indépendante elle questionne cet endroit, elle questionne ce chaos intérieur que l’on ressent à cette exacte frontière. Qui es-tu, artiste au sortir de l’institution ? Forcément mutant, forcément différent.

Mutant : Une pièce qui pose l’existence. L’existence têtue et déterminée de l’artiste. Elle n’a aucune logique et il est très difficile de savoir ce qui s’y passe. Mais elle est remplie de ces sensations diffuses et précises. Contradictoire.

Comment décrire ce qui est à venir ? Une création est dans l’à venir, même si déjà elle est. On pourrait l’appeler pièce du passé-futur-présent.

Je voudrais une pièce pour cinq danseurs. Cinq personnages intenses sur un plateau. Cinq personnages, hypothétiques danseurs du chaos, qui se jouent de l’effroi.

Je l’appellerais : essai chorégraphique. Créé en résidence à Trielle, dans le Cantal, au fond de la montagne avec nous cinq, l’équipe de Trielle et la danse. Paradoxalement Mutant est une pièce très urbaine. C’est aussi un cadeau aux quatre danseurs qui m’accompagnent, une pièce d’énergie jetée. Une rythmique entre écriture et improvisation.
La crudité de Mutant est dans l’autre.

Dans Mutant les quatre interprètes se jouent des codes. La pièce est montée par tableaux assez courts. Les visages seront grimés, maquillés, masqués. Ce visage fardé qui rend l’interprète plus visible encore qu’il ne l’est.
Tout à la fois dangereux et rassurant, sécurisant et destabilisant.
Attiser le feu ou faire surgir la glace.
Une pièce qui interroge la communication.

Mutant est une pièce de passage.

Claude Brumachon

Représentation(s)

MUTANT

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Interprètes actuels

Steven Chotard,
Benjamin Lamarche,
Martin Mauries,
Cristian Hewitt


Les liens

BLOG
blamarche.canalblog.com


La presse en parle

DCH-logo

un article de Thomas Hahn

 


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Création le 16 mai 2003
reprise le 17 mai 2025 (nuit des musées) au musée Bourdelle/Paris
Durée : 1h15

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Interprètes lors de la création Vincent Blanc, Claude Brumachon, Oriana Cifras, Nikola Krizkova, José Olavarria, Véronique Redoux, Claire Richerd
musique Beethoven, Esther Lamandier

Écorchés vifs

déambulation chorégraphique au Musée Bourdelle

Écorchés vifs est une pièce créée en 2003 en hommage à l’œuvre d’Antoine Bourdelle.

Cette année-là quand Rhodia Bourdelle nous accueille dans l’atelier du peintre, sous sommes saisis d’une énergie créative qui fait surgir la création d’Écorchés vifs. Fort d’un succès public l’œuvre sera remontée quatre fois ici et tournera au musée Fesch à Ajaccio, au musée Calvet à Avignon ainsi que dans divers espaces patrimoniaux dans les années 2004 à 2010.

2024 : le musée Bourdelle nous accueille dans ses murs pour une résidence  qui sera suivie d’une restitution pour la nuit des musées 2024 et de 4 représentations. Nous reprendrons donc la pièce dans son état d’origine. Un défi au temps face à l’éphémère de la danse. Un  retour sur un Espace unique et ses Corps sculptés.

Il est des lieux qui portent en eux l’Histoire, chargée des hommes qui les ont traversés, des hommes et des femmes qui y ont vécu leurs aspirations. Le musée Bourdelle en fait partie, atelier de l’artiste, espace de vie et de réflexion, de recherche et de naissance de l’œuvre même, il porte l’intense. Espace clos où le temps semble suspendu à un passé dont nous connaissons les acteurs.
Un musée c’est l’alliage des murs et des œuvres témoins d’une pensée et d‘un labeur. Palais de leurs vies et théâtre de nos envies, là où les corps se sont envolés il plane encore le parfum de leurs gestes qui s’enivraient de ces pièces closes. L’œuvre est vivante, à travers les anges et à travers nos yeux.
en dansant dans ce lieu unique, par l’union des corps et des pierres va ouvrir l’imaginaire qui y rode. C’est de la chaleur des corps vivants poses contre la force de l’édifice que se révèlera l’intimité de la sculpture. Antoine Bourdelle avait choisi cette cour, ce hall, des ateliers pour y bâtir son œuvre. Elle s’y tient dorénavant, majestueuse.
L’œuvre de Bourdelle provoque l’élan d’un bond dans le ciel que portent en eux les héros de la mythologie antique. Avec le corps dansant —comme il les a tant de fois dessinés et sculptés— nous retrouvons ici une part de l’ame du sculpteur, de l’écrivain, de l’artiste.

La statue pèse, elle repose sur le piédestal, lourde et majestueuse. La statue commence dans la terre, elle y puise son sens premier, et s’en détache sous les mains de l’homme pour devenir elle-même. Elle est terre, bronze et forme inerte, elle nous transporte au-delà̀ . Sous la peau le cœur bat, le sang coule et le geste continue la posture.
L’œuvre de Bourdelle provoque l’élan d’un bond dans le ciel que portent en eux les héros de la mythologie antique. Puissance de l’animalité́ qui les fait monstres ou dieux. L’ardeur des luttes et des conflits internes que la sculpture rappelle dans son geste. La sagesse retrouvée unie à la force de la pensée qui s’impose dans la grandeur de l’œuvre.
L’œuvre de Bourdelle est un élan vers le Ciel et la plénitude. L’œuvre de Bourdelle s’impose à la terre.

Dans la tête décapitée qui repose sur la table le regard existe, comme le cheveu vibre sous les caresses du vent.

CLAUDE BRUMACHON – BENJAMIN LAMARCHE

COMPAGNIE SOUS LA PEAU

Vidéo

 

pour visionner la captation faite par Charles Picq en 2003 cliquer ICI

Attention Mot de Passe nécéssaire : CharlesPicq
(sans espace et en respectant les majuscules)

Représentation(s)

Écorchés vifs

> Toutes les dates

au musée Bourdelle, Paris
Les 17 mai –nuit des musées- à 19h
le 18 mai à 18h30
les
20, 21 et 22 mai 2025–  à 19h30

Interprètes actuels

Estelle Carleton, Steven Chotard, Elisabetta Gareri, Martin Mauriès, Anne Minetti – (distribution en cours)


Les liens


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Création le 28 juin 2024
La Métairie des arts – Saint Pantaléon de Larche (19)
Production-Sous la peau

Participants

Chorégraphie  Claude Brumachon
Interprètes Elisabetta Gareri, Valérie Soulard, Claude Brumachon
Musique en cours
Costumes en cours

Trois Solos

Esclarmonde - Athéna - L'Intranquille

Esclarmonde – Athéna – L’Intranquille

L’Intranquille –

Un solo de Claude Brumachon pour lui-même. Assisté de Benjamin Lamarche comme toujours.


Tout se joue au moment même de la première répétition. Je n’ai eu qu’une seule vie et je me la suis inventée. Inventée chaque jour en gestes inconnus de tous et méconnus de moi. Je n’ai eu qu’un seul habit et je me le suis recrée chaque jour différent comme une peau en mue perpétuellement recommencée.
J’avais la rage d’être, je l’ai extirpée. Elle a criée en naissant.
J’avais la joie de vivre, on tentait de me l’interdire.
J’ai pris la danse à pleine vie, je l’ai offerte aux autres, elle m’a fait une vie.
Je suis intranquille, je suis bouillonnement bouillant, ébouillanté brûlant.
Ça fait peur. Pourtant la gentillesse est ma deuxième peau. Trop d’amour sans doute.
Alors il va être éminemment question de ne pas rester en place. Chaque chose ayant son contraire je me suis
forgé dans cet oxymore permanent d’une tendresse virulente, d’une hargne savoureuse.
Il y a de la couleur qui m’habille et me déshabille. Nul ne sait d’où je viens, je ne sais où je me rends. Mais j’y vais
sûrement, sombre et solaire. Écorché j’écorche les mots je mache les gestes je déchire l’espace je répare les
corps je retrace les vies, je demande elles me répondent. Je ne réclame pas.
Caché je me montre au noir du soir, à l’endroit on ne m’attend pas dans une sculpturale lenteur. Œuvre en permanence recherchée. L’esprit toujours en marche, le corps en spasme

Un solo de Claude Brumachon pour Valérie Soulard. Assisté de Benjamin Lamarche comme toujours.
Tout se jouera au moment même de la première répétition.

ATHÉNA

De la déesse je garde le solaire qui s’amuse de ces brusques orages qui déchirent le ciel. Du ciel j’aspire à l’élévation, mais mon rire tonitruant brise parfois cet élan qui revient sans cesse à la charge comme les vagues inexorablement se fracassent contre le roc.
Je suis la mer et l’océan, comme elle infatigable. Jamais on ne me prédit totalement. On dit me connaître, on croit m’amadouer, on pense me dompter. Mes rires tonitruants sont ma réponse. La sagesse s’impose les soirs de poésie quand perchée sur le rocher qui domine l’océan j’aspire à l’infini.  Mais l’énergie déterminée guerrière et inspiratrice de destins inhabituels pour les hommes qui croient en moi me déborde dès les premiers rayons.
Je suis comme le funambule , sur un fil invisible, suspendu entre deux nuages chargés d’étincelles.
Je m’habille de blanc et de jaune, les dents jaunies par la fumée des feux de forêts, le visage lisse, le pied divin. La cambrure du dos dans lequel la tête se perd. Et mes yeux effilés qui soulignent un front qui se voit dans quelques pensées.
Rire toujours à tout prix. Au prix de ma vie d’immortelle. Rire immortel qui découvre mes dents sans faim.
La souplesse du chat rivalise dans mes cuisses avec la puissance des danses d’amour, des danses de jeunesses, des danses macabres, des jeux de rôles. Posée sur la Terre j’en récolte le tremblement. La danse guerre, la danse de fer, la danse des fauves, la danse solitaire dans laquelle sans cesse me rejoint un homme. Puis un autre. La poésie et l’aventure se disputent mon histoire.
Hiératique ! ce n’est ma faute si ma naissance m’a donné cette stature allongés, je n’ai qu’une arme, c’est mon corps. Je n’ai eu qu’un combat celui de survivre aux assauts du hasard. Déménage toujours pour revenir à la même place, je ne m’enfuis pas, je bouge, instable et tenace dans ma fidélité.
Dans l’attente, j’attends.
Dans une grande danse de bras je tisse la toile d’un destin qui n’en finit pas de renaitre.

ATHÉNA -scénographie
De l’eau rougie dans une gamelle de bronze.
Un masque parterre qui retient les visages que je n’oublie jamais

ESCLARMONDE

Un solo de Claude Brumachon pour Elisabetta Gareri. Assisté de Benjamin Lamarche. Tout s’est joué au moment même de la première répétition.

Je ne suis qu’une gamine qui n’a pas fini de grandir. Je ne suis qu’une jeune fille qui s’enfuit de sa jeunesse. Je suis une femme et je renferme en moi cette enfance éclatée entre pays, entre religions, entre parents, et désirs. Tragédie. Grande tragédienne vêtue de lin noir. Le gestes acérés et précis, le geste précis comme ma détermination à tenter ces envols répétitifs. Échecs annoncés auxquels je ne veux croire.
Emprisonnée sur terre, muselée dans la pierre, je sème l’amour, j’attends la tempête. Je me sens grosse d’un enfant qui appelle. Le corps torsion, le front inquiet, le sourire apaisant.
Opiniâtre spirale qui descend vers le sol en un rituel de prière. Je suis recouverte d’une robe noire, lourde. Le tissu plisse dans les rides de mon geste. Le tissu retient la chute réitérée.
Toujours revenir au départ. Et répéter pour redire la même éternelle chose. Obsession obsessionnelle. Je tourne dans un cercle sans début ni fin, je tourne et retourne la question de la détresse qui se lit dans les autres. Je suis l’infirmière, je suis l’apaisement, je suis l’attente inlassable. Bonheur caché dans l’espoir de recommencer chaque jour.
Paix et inquiétude permanence d’un conflit sous-jacent. La tragédie me caparaçonne. Je me déshabille sans honte dans la peur du plaire à l’effroi du déplaire.
Je brûlerai sur le bucher de Monségur. Flammes d’espoir et de déraison. Signe de l’amour et de la haine des hommes. Je serai réduite en cendres mais ma mémoire restera à jamais inscrite dans l’histoire.

ESCLARMONDE- scénographie
Trois petits objets de prière : une coupe, une boite et un petit banc noir.

Représentation(s)

Trois Solos

> Toutes les dates

Le 28 juin 2025 à la Métairie des arts – Saint Pantaléon de Larche (19)-20h
Septembre 2025-
Festival Bien Fait ! Paris

Interprètes actuels

 


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La presse en parle

 

 


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Création aout 1992 pour le JBF X
à Paris
Durée : 8 min

Participants

chorégraphie Claude Brumachon
Interprètes 1992 Christian Bakalov et Fernando Carillo-Zevada
Ernest Mandap et Minh Pham
Musique Wim Mertens

Les Indomptés

Un duo en passe de devenir mythique

Créée pour le JBF en 1992, cette courte pièce, toute en énergie vitale, est une envolée duelle. Les deux danseurs se laissent happer par les mailles de ce duo fougueux. Ils dansent une gestuelle vive, un déchirement palpable, un corps à corps dans lequel se mélangent le brusque et le fluide, ils s’arrachent et s’extirpent du sol. Fuite vers d’autres espaces, s’enivrer, se jeter dans l’espace aérien, épidermique, intime, impétueux et fougueux.

Il y a de l’immortalité dans les Indomptés. Paradigme du duo, de la liberté et de la connivence, les Indomptés voyagent dans les corps. Ils s’y invitent, s’y logent et révèlent au danseur cet insoupçonnable frémissement que chacun d’entre nous possède. Huit minutes qu’il faut comprendre de l’intérieur, qu’il faut vivre dans un frisson animal autant qu’humain.

Depuis sa création, il a été transmis à une trentaine de ballets, en France et en Europe, et jusqu’au Chili et en Australie, à 120 interprètes. En 2023, il sera transmis au Stara Zagora Opéra (Bulgarie), au Ballet Do Douro (Portugal) et à Roberto Bolle/Artedanza à Milan (Italie) et en 2024 à la compagnie Illicite-Fabio Lopez-Bayonne, au Jeune Balet Européen de Paris.

les interprètes de la grande histoire des Indomptés.

JBF X, aout 1992 : Christian Bakalov/Fernando Carillo-Zevada, Ernest Mandap/ Minh Pham, Patrice Leroy/Candice Belhert

JBF XI, sept. 1993 : Yannick Rayne/Laurent Coderch, Miao Zong/Minh Pham
JBF XIV, 1996 : Raphaël Rivero/Miao Zong

Opéra National de Paris, juin 1997 : Manuel Legris/Benjamin Pech
Groupe de Marie-Claude Pietragalla/Opéra de Paris1997 : Jean François Creteau/Gilles Porte

JBF XVI- sept. 1998 : Cédric Anselme-Mathieu/Sony ?

Ballet National de Marseille, sept.1998 : Giuliano Peparini/Julien Derouault, David Vincendeau/Lienz Tchang

CCN de Nantes de 2002 à 2012 : Benjamin Lamarche/Vincent Blanc

Groupe Jose Martinez, opéra Bastille, juin 2002 : Nicolas Paul/Jean-Christophe Guerri

Aout 2003 :Jiri Bubenicek/Otto bBubenicek

Ballet de l’Opera National de Bordeaux-avril 2008 : Vladimir Ippolitov/Roman Mikhalev, Istvan Martin/Xin Zhang (chine), Marc-Emmanuel Zanoli/Ludovic Dussarps

Ballet de Bâle-décembre 2008 : Sergio Bustinduy/William Pedro, Roderick George/Manuel Renard

Sommerfestival, Bellevue teatret, Klampenborg (dk)- août 2008 : Jonathan Jordan/Joaquin Crespo, Edham jesenkovic/Christian Squires

Epsedanse-Montpellier, février 2011 : Damien Orsal/Diego Torres, Mikael Frappat/Nicolas Vendange, Benjamin Marchand/Luca Girolami

Espiral-Chile, octobre 2011 : Victor Vasquez/David Correa/Cristian Hewitt

CCN de Nantes, avril 2011 : Martin Mauries/Benjamin Lamarche, Steven Chotard/Julien Grosvalet

Jeune Ballet Européen-Paris, 2015 : Maxime Baudry/Sebastien Denis, Timothe Chams Yadollah/Philippe Renard, Aurelien Bednarek/Erwin Le Goallec

Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, avril 2016 : Alvaro Rodriguez de la Piñera/Samuele Ninci/ Ashley Whittle, Kase Craig/Neven Ritmanic

Academie Princesse Grace, Monaco, juin 2017 : Giovanni Tombacco/Andrea Marino, Iacopo Arregui/Jaat Benoot

Groupe Grenade-Aix en Provence, juillet 2017 : Camille Cortez/Kim Evin/Geoffrey Piberne/Anthony Velay

Jeune Ballet Europeen-Paris, sept. 2017 : Aurelien Bednarek/Geoffrey Goutorbe/Dylan Barone, Anthony Namane/Martin Berlan/Maxime Pannetrat

West Australian Ballet, janvier 2018 : Matthew Lehmann/Liam Green, Adam Alzaim/Oscar Valdes, Ludovico di Ubaldo/Jesse Homes, Cyprien Bouvier/Giuseppe Canale

Jeune Ballet Europeen-Paris, sept. 2020 : Jeremy Boulanger/Leo Khebizi, Alexandre Gastoud/Sean Scascighini, Raphaël Dalconte/Lucas Siffert/Stanley Menthor, Joël Konan/Guillaume Lemoine

Ballet de l’Opéra National de Paris, mars 2021 : Alexandre Boccara/Andrea Sarri, Giorgio Foures/Chun-Wing Lam

Riva&Repele danzarte, avril 2021 : Sacha Riva/Simone Repele

Ballet National de Marseille-(la)Horde, avril 2021 : Daniel Alwell/Dovydas Strimaitis, Antoine Vand Lindon/Jonathan Jorgensen, Isaïa Badaoui/Nahimana Vandenbussche

Jeune Ballet Europeen-Paris, 2022 : Alan Homo/Louis Rouzaire, Julien Djiele/Antoine Huppert, Sloan Pouezevara/Lancelot Oppici-Poucet

Ballet de l’Opera de Stara Zagora – Bulgarie, avril 23 : Adrian Marcelo Saenz Molina/Maksym Sidenko – Semen Sidenko/August Newstrom

Roberto Bolle & friendItalie, avril 2023 : Roberto Bolle/Toon Lobach ou Travis Clausen-Knight

Ballet do Douro – Portugal, septembre 2023

Compagnie Illicite/Fabio Lopez – Bayonne, avril 2024

Représentation(s)

Les Indomptés

> Toutes les dates

Cette saison Les Indomptés seront dansés par
La(H)orde Ballet National de Marseille/France
Le Ballet de l’Opéra de Nice/France
Roberto Bolle et Toon Lobach/Italie
Le Ballet do Douro/Portugal
Le Jeune Ballet Européen/Paris
Compagnie Illicite – Fabio Lopez/Bayonne


Les liens


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Tiempo de danza

Benjamin et Claude ont transmis le solo Icare à Cristian Hewitt. Danseur chilien qui a partagé longtemps leur recherche chorégraphique tant au CCN de Nantes qu’avec Sous la peau et au Chili. Le Chili ! justement où Claude et Benjamin partage une fidèlité à la longévité exemplaire. 28 ans de présence régulière, de créations et de passations, d’ateliers, de master class, de formation, de spectacles, d’évènements insolites et exceptionnels …

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L’Energie des silences

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Bellisima vida…

Un magique et éblouissant album de vies.

Depuis 40 ans, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche occupent le paysage français et international de la danse …  Continuellement à l’écoute des différences, des bruits de la société, tout en rêvant d’un univers poétique, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche ont créé un style lourd de sens, tour à tour énergique et tourmenté, lyrique et passionné, élevé et romantique… Même si les signatures du chorégraphe ne se sont jamais répétées, cette pièce possède un « truc en plus », comme une sorte de miracle enchanteur, séduisant, humoristique, exalté et profondément sentimental. Pour cette œuvre splendide, Claude Brumachon a réuni autour de lui trois interprètes qui pratiquent aussi la scène depuis plus de 40 ans : la danseuse et chorégraphe chilienne Teresa Alcaino, la comédienne et clown Ana-Maria Venegas et, bien entendu, Benjamin Lamarche.
Sophie Lesort

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Denis Rion †

Eclairagiste-photographe 

Denis est parti. Définitivement. Comme tous ceux qui partent c’est toujours trop tôt, c’est atroce. C’est un ami qui referme le rideau. Salut.
L’humour, la joie de vivre, un appétit féroce tant pour le vin que pour l’amour, tant pour les voyages entre Madagascar et Nantes, entre la Bourgogne et les plateaux de danse. L’appareil photo toujours en bandoulière. Il s’arrêtait à la maison dès qu’il passait à proximité. La maison bleue qui porte son nom désormais.

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Alexandre Gastoud

Danseur-interprète
Texane, Les Indomptés

Venant du monde de l’informatique, Alexandre commence la danse à 21 ans dans la région de Bordeaux. Il intégré le groupe Human’s, se forme aux danses Urbaines et participe à des événements hip hop comme le hip hop international et le world of dance en France et au État Unis.En 2018, il arrête l’informatique pour se consacrer aux danses académiques et à la danse contemporaine à Paris. Il intègre l’Académie International de la Danse et le Jeune Ballet Européen. L’AID où il découvre le monde commercial en dansant dans les événements comme les victoires de la musique et NRJ Music Awards.
Le désir du travail de compagnie le pousse à travailler avec de nombreux chorégraphe pour des reprises de rôles et créations : Manuel Vignoulle, création de Gosh, François Lamargot, création de Pulse et la reprise de Gardien du temps. Ingrid Florin pour une reprise du Bal, Callas et En sourdine enfin Sébastien Lefrancois pour une reprise Des petits riens
Il y découvre aussi le travail de Claude Brumachon et de Benjamin Lamarche à travers les pièces Les Indomptés et Le jour et la nuit qu’il interprète au sein du JBE.

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Alexis Lemoine

Danseur-interprète
Les Incandescents, Folie, Les Élucubrations de Toinette

Né en 1999, Alexis s’initie à l’art du mouvement au Conservatoire Régional de Dijon. Durant ses 10 ans, il recherche d’autres univers tel que hip- hop, breakdance et les danses de couples. Avec son baccalauréat Technique Musique et Danse, il intégre l’Area Jeune Ballet à Genève en septembre 2018. Il participe à de nombreuses créations et workshop du néoclassique au contemporain auprès de chorégraphes de renom. En 2021, il travaille avec Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour leur création Les Incandescents désormais au répertoire de l’Area Jeune Ballet. Ces rencontres lui permettent d’affirmer sa personnalité et son univers artistique.

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Ana-Maria Venegas

Danseuse-interprète
Bellisima vida con tristeza y feliciad

Directrice artistique de la compagnie Théâtre au vent, Ana Maria VENEGAS est comédienne, metteur en scène et clown. Dans un répertoire contemporain (Beckett, Fassbinder, Laurent Gaudet, Ionesco, Jean Genet) ou un théâtre populaire comme celui du dramaturge chilien Juan Rodrigán, elle a donné vie à une multitude de personnages, allant de Médée à l’humble femme du peuple. Elle anime aussi des stages de formation conventionnées pour comédiens professionnels et intervient dans des établissements scolaires en région Nouvelle aquitaine et à l’étranger.

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Anne Minetti

Danseuse-interprète
Folie, Further-l’Ailleurs-, L’Enfant de bois, Murmures ensanglantés

Après une formation en danse classique à l`école de la Royal Academy of Dancing (Londres), Anne Minetti rencontre en 1984 Eric Senen, François Laroche-Valière, Hanz Zullig et Lucas Hoving, et se consacre à la danse contemporaine. En 1989 elle rejoint Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour la création « Folie », . Suivent les reprises de « Texane » et « Le piédestal des vierges » puis au CCNN les créations « Eclats d’absinthe », « Fauves », « Nina » et « Emigrants ». En Allemagne, de 1994 à 2001, elle est engagée par Susanne Linke et Urs Dietrich au Bremer Tanztheater. Dès 1996, elle intègre en tant qu’interprète Steptext dance project dirigé par Helge Letonja, chorégraphie ses propres pièces « 4m3 » et « No contest » et collabore avec Augusto Jaramillo pour les Young Artists. De 2000 à 2005 elle joue dans trois pièces de Wilfried van Poppel au Moks theater.
De retour en France, depuis 2004, elle est interprète pour Jacques Fargearel, Cie du Sillage et Isabelle Magnin, Cie Grand Bal et depuis 2007 travaille pour les arts de la rue avec les compagnies KMK, Métalovoice sous la direction de Pascal Dores, Les anthropologues dirigée par Nicolas Soloy. En 2011 elle interprète Mme Mustafà dans l’opéra « L’Italienne à Alger » mis en scène par Sandrine Anglade et en 2012 elle est chorégraphe de l’opéra « Vanessa » mis en scène par Bérénice Collet.
Elle assure le suivi des projets pédagogiques de diverses compagnies en France et à l’étranger, auprès des professionnels et amateurs.

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Christophe Zurfluh

Compositeur
Texane, Folie, D’Indicibles violences, la Fulgurance du vivant, De la tierra al viento, Mutant, Further

Compositeur et créateur sonore, il travaille dans le spectacle vivant et en particulier avec la danse contemporaine.  Sa collaboration avec Claude Brumachon date de 1983, il a composé la musique d’une vingtaine de pièce pour le chorégraphe. Il a également travaillé dans le domaine des jeux vidéo notamment pour Nintendo et Electronic Arts.
Premier Prix de la Sacem au Festival du Film d’Entreprise de Biarritz, nombre de ses musiques sont régulièrement utilisées en illustration musicale. Il travaille en collaboration avec Cézame Music Agency depuis 2014.

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Cristian Hewitt

Danseur – interprète
Le Témoin,  Folie, d’Indicibles violences, De la Tierra al viento, Los Ruegos,  Further-l’Ailleurs, Las Arenas del tiempo, Icare (2020), L’Enfant de bois, Texane, Murmures ensanglantés, Faust nocturne, Corps étranges

Danseur de l’université  Acadamia de Humanismo Cristiano, où il obtient une licence avec mention en interprétation et pédagogie, Cristian s’est formé à ESPIRAL, l’école fondée par Joan Turner-Jara et Patricio Bunster. Il enseigne aujourd’hui dans cette même université ainsi que dans diverses autres écoles et universités chiliennes. Il a été et est interprète dans différentes compagnies chiliennes de manière occasionnelle ou permanente : Compañía Danza en Cruz, Compañía Danza Espiral, Compañía José Luis Vidal, Ballet Nacional Chileno, Compañía Movimiento. Sa rencontre avec Claude Brumachon et Benjamin Lamarche s’est faite au Chili au cours de la reprise des Indomptés en 2012. Depuis ce jour il n’a cessé de travaillé avec eux, tant au Chili qu’en France (CCNN, compagnie Sous la peau). En janvier 2020 Cristian reprend Icare transmis par Benjamin et entame une tournée au Chili et en France.
© Antonio Aguirre

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Elisabetta Gareri

Danseuse-interprète
Folie, Les Duos, d’Indicibles violences, les Coquelicots sauvages, Fragments d’Olympe, La Grande demeure, Les Délices de la fragilité, Anachronos, Texane, Corps étranges, les Poissons volants, Murmures ensanglantés

Elisabetta commence la danse à 7 ans à la MJC de Colmar puis intègre le CNR de Strasbourg à 16 ans. Elle y rencontre Mark Tompkins et participe aux JAM et au Marathon de la Danse 1998/1999.
A 19 ans, elle danse avec Raza Hammadi  Compagnie Ballets Jazz Art dans le cadre d’un contrat de qualification.
En 2001, elle rencontre Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Les Coquelicots Sauvages  marque le début de leur compagnonnage. Elle est danseuse permanente au CCN de Nantes de 2004 à 2016.
Depuis, elle continue à accompagner Claude et Benjamin dans différents projets chorégraphiques et de transmissions avec la Compagnie Sous La Peau.
Elle danse avec Katto Ribeiro pour sa création Véronika sous X  en 2003, participe à une « Installation Collective » à la Métaierie Des Arts en 2017 ainsi qu’à la création de la chorégraphe Gisèle Gréau Quelque Chose De La Nuit en 2017/2018.
Elle collabore avec Steven Chotard et Nicolas Ruann en 2019 pour une performance  Give Me Your Skin  à l’occasion du vernissage de l’exposition de Nicolas Ruann « Lost Identities ».
En 2019/2020, elle donne, à Micadanse, lors de 2 semaines d’ERD, des classes autour de la gestuelle de Claude et Benjamin.
Elisabetta est également investie dans la création de la Performance de la chorégraphe Petra Serhal Suspended Between The Second And The Third Kiss en tant qu’assistante 2019/2021.
Elle est titulaire du DE de Danse Contemporaine depuis 2013.

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Ernest Mandap

Danseur-interprète
Folie

Ernest commence les claquettes à 9 ans à Manille  (Metropolitan Theater et Jazz Tap Center). À 14 ans, il intègre l’école du Ballet des Philippines, classique et danse moderne. Il fait parti du premier groupe de Ballet des Philippines II sous la direction d’Agnès Locsin. En 1991, il rejoint le Jeune Ballet de France à Paris et participe aux créations des chorégraphes invités : Les Indomptés et Le Funambule du Désir de Claude Brumachon, En passant par de Redha Benteifour, Shogun de Ivonice Satie. Il danse également des œuvres de Régine Chopinot, François Rafinot, Bertrand D’At, Jacques Garnier. En 1992, il devient danseur permanent au CCN de Nantes C. Brumachon-B.Lamarche et participe aux créations: Nina, Émigrants, Les Avalanches, Una Vita, Aventure Extraordinaire, Humain dites-vous, Hôtel Central, et des reprises de rôles : Texane, Folie, Fauves, Chemins Oubliés, Los Ruegos et Festin. En tant qu’assistant, il remonte Les Indomptés pour l’Opéra de Paris, le Ballet des Philippines, le Ballet du Rhin et le JB F, Émigrants pour le conservatoire de Lyon, et Folie pour le conservatoire de Nantes.
En 1998, il obtient le Prix spécial du jury au Concours International de danse à Paris.
En 1999 il co-fonde la Compagnie Esther Aumatell, et participe à toutes les créations.
En 2010, il remporte le 1er prix Concours de chorégraphie à Sabadell, Espagne.
Depuis 2012 il collabore avec différents chorégraphes et metteur en scène : Hervé Maigret, Ingrid Florin, Philippe Jamet, Christian Bourigault, Fang-Yu Shen, Bianca Sere Pulungan, Martino Muller, Laurent Reunbrouck, Guillaume Bariou.
https://ernestmandap-photographie.weebly.com/

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Création le 5 juillet 2025
à Cappelia : La Chapelle sur Erdre
durée : 45 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Danse  Claude Brumachon, Benjamin Lamarche, Muriel Larose  et les jeunes en situation de handicap du groupe une Copain comme les autres

Pandore

un Copain comme les autres

Pandore est un projet de compagnonnage sur la continuité, un voyage chorégraphique dans la durée avec l’association Un Copain comme les autres/la Chapelle sur Erdre.

Après quatre créations partagées nous décidons d’ouvrir la boite des souvenirs. Forts de notre expérience traversé avec les jeunes nous imaginerons une aventure avec nos gestes déjà créés. Il nous suffira d’aller puiser dans la matière des chorégraphies déjà créées avec eux. Une mémoire retrouvée pour des danses disloquées.

Chaque jeune recherchera, grâce à l’appui des images, une danse qui lui a plu. Nous essaierons de construire ainsi une chorégraphie mouvementée de traces et d’inventions.

Représentation(s)

Pandore

> Toutes les dates

le 5 juillet à Capellia/La Chapelle sur Erdre (44)- 19h

 

 

 


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Création 9 septembre 2022 – Durée : 60 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Interprètes  Claude Brumachon, Estelle Carleton, Steven Chotard, Elisabetta Gareri, Franklin Jones Da Silva Santos, Alexis Lemoine
Costumes Jacqueline Brochet
Musiques Phil Glass, Moulinié, Handel, William Byrd, Marin Marais, Henry Purcell, Vivaldi, Lambert …
Avec le concours du CCN-nouvelle Aquitaine Pyrénées Atlantique – Thierry Malandain/ Accueil studio

Les Élucubrations de Toinette

Molière l'extravagant

Pour  Les Élucubrations de Toinette, nous puiserons dans l’extravagante création Histoire d’Argan le visionnaire, une pièce tout public créée pour la scène. Destinée à être représentée dans un théâtre, à l’italienne ! écrin fermé et dédié, c’était en 2007. Pour cette nouvelle version nous danserons à l’air libre. L’Histoire Argan puisait son sens dans l’univers turbulent de Molière, ses œuvres et sa vie mêlées, emmêlées ; une grande armoire aux cinq saveurs du monde et des personnages pêle-mêle de Jean-Baptiste Poquelin.
Les Élucubrations de Toinette se présente comme la suite de cette histoire, une recréation, directement inspirée de l’œuvre de 2007, des scènes et des tableaux chorégraphiques existants. Les costumes et la musique reprendront vie avec les nouveaux gestes inventés. L’Illustre théâtre n’a jamais cessé de nous fasciner, le théâtre et la danse sont fait pour être inventés et réinventés. Cette version sera décalée, sous le regard amusé de Toinette. L’irrésistible servante du Malade imaginaire, femme universelle, désopilante et dynamique qui énergise, sous des noms multiples et fantasques l’œuvre de Molière. On pense à Zerbinette à l’évidence.
Laissons-nous bercer dans le courant impétueux de cette chorégraphie pour inventer les autres personnages qui s’inviteront dans la danse.

Claude Brumachon

Représentation(s)

Les Élucubrations de Toinette

> Toutes les dates


Festival Urbaka – Limoges en juin 2024


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création à La Ferme de Villefavard (87)
19 novembre 2017
Durée : 45 min

Participants

Chorégraphie Claude Brumachon
Assistant Benjamin Lamarche
Musique Béla Bartok, Paul Ben-Haim, Musique Klezmer
Lumières Jean-Christophe Goguet
Interprètes Danseurs Benjamin Lamarche ou Aurélien Bebnarek et Arthur Orblin
Musicien (alto) Byron Wallis
coproduction JM France, ass. Sous la peau
Accueil Studio CCN de Nantes-Ambra Senatore
Résidence création La Métairie des Arts (19)
Compagnonnage la Ferme de Villefavard (87)

 

La Forêt traversée

création JMF-Jeune public

Une danse en forme de conte : La légende de trois sans toit. Trois êtres unis pour rester humains. Trois âges au croisement des chemins, trois vagabonds. L’un jeune, innocent, maladroit, l’autre, âgé, passeur, le troisième musicien. Ils dansent. Se découvrir, tour à tour démonstratifs, sensibles, virevoltants, intenses. L’un danse l’énergie, le lâcher-prise, la générosité, l’autre la maîtrise et la lenteur, le troisième enchante le trio.

Je les vois, comme photographiés dans un moment précis sur leur route.

Une pièce de 45 minutes faite d’échanges, de virtuosité, de douceur parfois et d’écoute. Il faut pour cette pièce trois interprètes singuliers. Suspense et fulgurance, tel l’animal croisé sur le bord du chemin. Le violoniste, respire avec leurs doutes et leurs élans.
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L’immense forêt de nos mémoires mêlée à celle de nos imaginaires, la forêt de nos rêves et celles des légendes. Il s’y superpose celle des mythes et de l’histoire, les bois sacrés et les grandes forêts qui s’allient pour n’en faire qu’une. Grands domaines mystérieux ou l’aventure se cache derrière la majesté des troncs. Espace sans fin, ouvert sur le ciel au dessus du feuillage. Partout l’air, le vent. Vue du dessus la surface des arbres ressemble à la mer, une mer verte et calme. Tant de souffles de vie fourmillent sous ce toit de feuilles. Les brins d’herbe s’affolent, les branches frissonnent, la crête des vagues écume. D’une année sur l’autre rien ne change, et tout est différent.
C’est la forêt. Ils s’y dissimulent, ils camouflent leurs craintes en une fuite furtive et joyeuse. On épie, on furète dans les buissons. L’odeur dit tout, les épines côtoient les fleurs. C’est le monde sauvage, celui qui fascine. Si tout nous était accessible qui trouverait cela magnifique ?
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Animalité furtive qui du loup à la fourmi hante nos esprits ignorants. Animalité permanente qui nous ensorcèle. Sauvage pelage et peaux nues qui s’affrontent et se confrontent. La forêt se traverse comme un parcours de vie. Croisées des routes, jeu de lumières, images et sons se bousculent et intriguent.
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Il y a toujours un violon au coin d’une rue. Vagabond routard ; il fait la manche au fond des couloirs d’un métro grisâtre, il s’aventure dans la solitude des intervilles. J’aimerais que ce violoniste danse, en tout cas qu’il bouge, qu’il accompagne les danseurs dans leurs gestes. Donner à voir une époque qui ne soit ni aujourd’hui, ni hier, encore moins demain. Une époque qui se tisserait comme le tissu d’un temps passé et présent.
Le violon a une histoire. Et cette histoire se mèle à la route comme une Invitation au voyage.

Construire un trio à la musicalité chorégraphique.

La Forêt traversée est une coproduction JMFrance et a été rendu possible grâce à l’accueil-studio du CCN de Nantes-Ambra Senatore et une résidence d’artiste à la Métairie des Arts-Saint Pantaléon de l’Arche.
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Interprètes actuels

Alexandre Gastoud, Cristian Hewitt, Byron Wallis


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représentation MAD-Jean Moulin/Limoges le 28 janvier 2025
Durée Sentiers buissonniers  : 30 min

 

Participants

Création Claude Brumachon et Benjamin Lamarche
Interprètes Sentiers buissonniers Elisabetta Gareri et Anne Minetti avec un groupe de l’APAJH-87

Sentiers Buissonniers

avec des jeunes du groupe APAJH-87

 

Sentiers buissonniers -septembre 2024 : Nous entamons cette nouvelle création chorégraphique avec une inspiration puisée dans le projet précédent de la Grande Demeure, le labyrinthe y symbolisait un parcours complexe  dans lequel on perd, on se retrouve. Ainsi, Sentiers Buissonniers nous conduit vers une exploration sensorielle à travers une forêt imaginaire, où chaque clairière offre un nouveau paysage, une nouvelle émotion.

Le sentier forestier comme métaphore. Créons donc un tracé symbolique de sentiers sinueux sur le sol. Chemins qui mènent à diverses clairières, dessinant des espaces qui définiront la substance même des danses à venir. Chaque clairière devient une scène où les jeunes danseurs, tels des explorateurs intrépides, auront l’opportunité d’inventer des mouvements qui incarnent les différentes thématiques qui peuplent cette forêt enchantée.
Des Clés pour Explorer
Les clairières deviennent autant de tableaux vivants.
La clairière de la terre inspire des mouvements en lien avec la nature, la boue engendre des gestes fluides et épais. Le vent provoque des déplacements aériens.
On inventera avec les jeunes autant de clairière que les différents groupes pourront explorer. Une clairière hantée. Celle des animaux, une clairière aux qualités stroboscopique, celle du repos, celle où l’on festoie, une autre piquante ou brûlante. Autant de qualité qui offrent chacune une palette de mouvements et d’émotions. Les jeunes danseurs deviennent ainsi les conteurs de ces espaces imaginaires.

Cheminement et Exploration
Les chemins tracés au sol guideront nos danseurs comme autant de fils d’Ariane. Les explorateurs s’aventureront avec curiosité, déterminés à dévoiler les secrets que chaque clairière renferme. Chaque pas sera une découverte, chaque mouvement une expression des émotions éveillées par ces univers multiples.

Costumes comme Extension de l’Imagination
Les costumes, en prolongement du travail initié avec la Grande Demeure, suivront la logique des groupes de matière et de couleur. Chaque groupe de danseurs arborera une identité visuelle distincte, renforçant ainsi le lien entre les mouvements et les éléments qui les inspirent. Sentiers Buissonniers se veut une invitation à l’exploration, à la découverte de soi à travers le langage universel de la danse. En empruntant ces sentiers imaginaires, nous créerons un espace où la différence devient richesse et où chaque danseur devient le héros de son propre voyage chorégraphique.

Janvier 2024 – Claude Brumachon Benjamin Lamarche

Représentation(s)

Sentiers Buissonniers

> Toutes les dates

Le 28 janvier 2025 à la MAD Jean Moulin-Limoges à 19h